Stephen Curry assomme les Houston Rockets !

Alors que les Rockets menaient la vie dure aux Warriors à cinq minutes du terme, Stephen Curry a enfilé son costume de super héros pour inverser la tendance.

Encore un exploit de taille pour Stephen Curry ! À l’image de Luka Doncic à Brooklyn, le meneur des Warriors s’est mué en sauveur dans le « money-time » pour permettre à Golden State de s’imposer dans l’antre des Rockets.

Alors que les hommes de Steve Kerr avaient réussi une bonne entame et un début de deuxième quart-temps remarquable, avec un 16-2 pour passer à +16 (26-42), le combat a finalement été plus rude que prévu.

Il y a d’abord eu le show Alperen Sengun qui a donné du fil à retordre aux Warriors avant la pause (47-57), puis une offensive menée par le trio VanVleet-Brooks-Smith Jr afin de réduire progressivement l’écart jusqu’en début de quatrième quart-temps et le panier de l’égalisation de Jabari Smith Jr (81-81).

« Chef Curry » aux fourneaux
Plus agressifs en défense, les Rockets ont alors pris l’ascendant et semblaient tenir le bon bout après le dunk de Jeff Green et le 2+1 de Jalen Green (87-85). Jusqu’à ce que Stephen Curry ne prenne les choses en main…

Dans son style si singulier, le meneur a envoyé quatre tirs à 3-points venus d’ailleurs qui ont tous fait mouche.

De quoi méduser le Toyota Center et les joueurs de Houston, incapables de contenir cette avalanche leur passant au dessus de la tête. En moins de deux minutes, « Chef Curry » a donc activement contribué à un 15-2 qui a tout fait basculer (89-100). De leur côté, les Rockets n’ont jamais pu se remettre d’une telle averse et ont concédé leur troisième revers dans la foulée (95-106).

CE QU’IL FAUT RETENIR
– Fin de série pour Chris Paul. C’est un petit événement qui s’est produit cette nuit dans la carrière de Chris Paul à l’occasion de son retour à Houston. Pour la première fois de sa carrière, le meneur n’a ainsi pas débuté dans le cinq majeur ! L’histoire retiendra donc que la série de 1 365 matchs débutés par CP3 a pris fin ce 29 octobre ! Le choix de Steve Kerr a été motivé par le retour au jeu de Draymond Green après sa blessure à la cheville.

– L’écart d’adresse. La rencontre a basculé sur un extraordinaire coup de chaud de Stephen Curry à 3-points, un mal que les Rockets ont traîné toute la soirée de leur côté avec un triste 9/33 à l’arrivée (27% de réussite). En face ? Les Warriors en ont mis le double avec une adresse bien meilleure (40% à 18/45). Mentions spéciales pour Gary Payton II (à 3/4) et Klay Thompson (5/10) et donc Stephen Curry (6/14).