Les Chicago Bulls se sont imposés en play-in face à Toronto (109-105) dans la nuit de mercredi à jeudi, en partie grâce à... Diar Derozan, la fille de l'ailier des Bulls.
50 %. C'est le taux de réussite aux lancers francs (18/36) de l'équipe canadienne, mercredi, lors du match de play-in face aux Chicago Bulls. Ce manque d'adresse leur a couté la victoire, dans un match que les coéquipiers de Pascal Siakam menaient pourtant de 19 points !
Leur maladresse peut être expliquée par des cris stridents, entendus à chaque fois que les joueurs des Raptors approchaient de la ligne des lancers.
L'autrice ? Diar Derozan, 9 ans, la fille de DeMar Derozan. Avec humour, le père, pas peu fier de sa première supportrice a réagi après le match : « Ma fille m'a demandé si elle pouvait venir à un match. J'allais dire non mais elle s'est montrée persuasive, donc je lui ai dit qu'elle pouvait rater un jour d'école. Je suis ravi de l'avoir fait et je lui dois un peu d'argent, c'est sûr. »
En plein match, Derozan père entendait les cris, sans pour autant se rendre compte d'où ils provenaient. « Après un lancer franc raté (de l'équipe adverse) j'ai regardé d'où ça venait puis j'ai réalisé "oh c'est ma fille" », a-t-il expliqué en conférence de presse, hilare.
La franchise des Chicago Bulls a même réagi sur Twitter, nommant Diar Derozan MVP de la soirée, demandant même à son institutrice si elle pourrait rater l'école vendredi pour venir au prochain match de son père.
Interrogé sur la présence de la nouvelle coqueluche des Bulls, vendredi face au Heat, DeMar Derozan a coupé court, tout sourire : « Non, elle doit retourner à l'école. L'école en priorité. »
Les coéquipiers de Zach Lavine, auteur de 39 points, ne manqueront pas de remercier Diar Derozan, s'ils se qualifient pour les play-offs. Pour cela, il faudra s'imposer face au Miami Heat, défait mardi (116-105) contre Atlanta.