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Mike Mokongo et la Chorale Roanne seront au rendez-vous des playoffs (Championnat de France, Pro A)

Publié par News Basket Bêafrika sur 7 Mai 2012, 11:13am

Catégories : #EUROPE

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Au terme d’un match maîtrisé, solide, face à une vaillante équipe de Nanterre, la Chorale de l'international meneur Centrafricain Michael Mokongo s’est qualifiée pour les play-offs. Reste à gagner à l’Astroballe pour ne pas terminer huitième.

 

Les sourires des Choraliens à l’issue du match étaient la plus belle des preuves que ce groupe avait à cœur de ne pas se quitter si tôt, d’aller voir un peu plus loin, le plus loin possible en fait. Rien ne fut facile face à Nanterre qui restait sur six victoires de rang. La bande de Pascal Donnadieu n’a pas déçu à Vacheresse, mais Roanne, par son intensité défensive, a usé le promu pour s’assurer une place au soleil. Maintenant, une victoire à l’Asvel assurerait la sixième ou la septième place selon le résultat de Paris au Havre. Pour la première fois de la saison, la Chorale abordera ce dernier match de la saison régulière avec une pression moindre mais une envie décuplée.

 

 

« Il y a un mois, Greg Beugnot m’a dit que si Roanne allait en play-offs, il ne serait pas facile à prendre. La Chorale a mis une grosse intensité défensive, elle a bien ciblé l’intérieur avec Uche (Nsonwu). Elle met une grosse énergie, il y a les rotations », a souligné Pascal Donnadieu, aussi digne après cette défaite qu’après sa série de six victoires pour une saison fantastique. Intensité, énergie, deux secteurs qui avaient disparu de la circulation roannaise au Havre.

 

 

« On s’est rassuré, on était passé au travers au Havre, ça peut arriver à tout le monde. On a montré que c’était un accident », appuie un Thomas Larrouquis de retour aux affaires. Avec Mokongo, Diabaté, Tanghe aussi, le banc choralien a fait la différence. Nanterre n’a pu soutenir l’intensité pour craquer progressivement en deuxième période. Pavicevic a des convictions, une ligne tactique définie. Hier, en l’absence de Passave, le jeu a été essentiellement dirigé sur Nsonwu. Résultat ? Un carnage du pivot choralien.

 

 

« On avait réussi à compenser à Orléans et même contre Paris mais face à Nsonwu, cela n’a pas suffi », insiste justement Stephen Brun, auteur d’un match encore une fois abouti. La Chorale tient à sa cohésion aussi, Gani Lawal en fait les frais d’ailleurs. Matchs serrés, une dynamique installée, un Tanghe comme cet hiver à l’aise dans son rôle de pivot de service, le pigiste médical n’a pas été utilisé samedi…

 

 

Il faut dire que le rouleau compresseur roannais a fait le travail. « On avait réussi à ne perdre que trois balles en première période et ensuite, on en perd huit. Roanne a augmenté sa pression défensive en seconde mi-temps et on a cherché à forcer », ajoute Stephen Brun. C’est toute la force de cette Chorale, bien assise sur ses principes défensifs pour ensuite dérouler en attaque. Pourtant hier, Holland n’était pas dans un grand jour, Page pas spécialement non plus.

 

 

C’est Wright qui a pris ses responsabilités avec 14 points et 6 passes pour 15 d’évaluation. Et la cassure s’est opérée avec Larrouquis, Diabaté, Tanghe ou encore Mokongo (57-48, 28e). Les cadres ont montré la voie, le banc a suivi sans baisse de rythme. Reste que le mal choralien, les balles perdues, 18 samedi, est toujours là et qu’en play-offs, il faudra bien se dire que cela sera un facteur clé. Déjà Roanne s’est ouvert la porte des play-offs, et peut se dire que tout est permis. Quelque part, la saison est sauvée. Reste à faire en sorte que le meilleur soit à venir.

 

 

 

 

 

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