Maxime Zianveni: La rage d'un "Bamara"

Zianveni Max n’a pas manqué d’air

A l’issue de la première défaite concédée face à Nanterre, Vincent Collet avait regretté le faible apport de son banc. Hier, le coach strasbourgeois a pu compter sur Max Zianveni, meilleure évaluation de la SIG. Malgré son bon match, l’intéressé, lui, avait le regard des mauvais soirs.

La mine défaite, abattu , Max Zianveni tente de trouver les mots pour expliquer cette deuxième défaite face à Nanterre. «On n’arrive pas à défendre sur cette équipe, je ne sais pas à quoi c’est dû, mais on n’y arrive pas. Dans le deuxième quart, on mène de près de dix points, et pourtant ils arrivent à revenir parce qu’on n’a pas défendu comme il le fallait», martèle-t-il.

«On leur a donné trop de paniers faciles»

L’intérieur strasbourgeois ne peut que constater une nouvelle fois les errements des siens, malmenés par ces diables de Nanterriens. «C’est une équipe en pleine euphorie qui joue en confiance et avec beaucoup de mouvement, on leur a donné trop de paniers faciles, des lay up, des tirs ouverts».

Lui a peu à se reprocher. Dans le rythme dès le premier quart (6 points à 3 sur 3 au tir), le toujours vert trentenaire (33 ans), en dépit des quelques poils blancs qui fleurissent dans sa barbe, répond présent, qu’il s’agisse d’alimenter la marque ou de bouger les Franciliens dans la raquette, prenant un malin plaisir à masser les côtes de Johan Passave-Ducteil ou Stephen Brun.

Sur les réseaux sociaux, le jeune retraité Vincent Masingue s’amuse de le voir shooter main gauche. «On me demande d’apporter de l’énergie quand je rentre sur le terrain, je ne pense pas à scorer mais plus à défendre. Je n’ai pas le sentiment d’avoir réalisé un gros match, surtout avec la défaite au bout.»

L’ancien du SLUC a pourtant terminé avec la meilleure évaluation strasbourgeoise (14), à égalité avec Ricardo Greer, cumulant 10 points (2e scoreur alsacien, à 4 sur 4 au tir) et 5 rebonds (le meilleur total de son équipe).

«Je doute qu’on en soit tous capables»…

Son regard brun se fonce un peu plus encore, il s’emporte: «On a manqué de fraîcheur, de lucidité, c’est un comble de dire ça parce qu’on est quand même 12 gars!».

La colère de Max résonne dans Coubertin. «Là, on se retrouve dos au mur. Le prochain match sera très important et il va falloir se reprendre, même si je doute qu’on en soit tous capables».