Oklahoma City envoie les Wolves en vacances et se qualifie pour les NBA Finals !

Oklahoma City n'a laissé aucune chance à Minnesota dans le match 5 de la finale de la conférence Ouest. Le Thunder s'impose largement (124-94) et attend désormais de savoir qui il recevra pour les deux premières rencontres de la finale NBA la semaine prochaine.

Tous ces spectateurs en T-shirts bleu et blanc siglés « House of Thunder » (la maison du tonnerre) sont restés jusqu'au bout dans les tribunes du Paycom Center, à profiter du garbage time d'une rencontre pliée depuis de longues minutes. Il y avait une large victoire (124-94) à fêter, la quatre-vingtième de la saison, celle qui renvoie officiellement Oklahoma City en finale NBA treize ans après une première tentative perdue contre le Miami Heat de LeBron James.

Dans la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, Chris Finch, l'entraîneur de Minnesota, avait pourtant suggéré que son équipe serait agressive d'entrée. Et ses Wolves ont effectivement marqué les trois premiers points du match. Mais la suite a viré au cauchemar. Même pas quelques minutes pour croire à un succès qui aurait ramené la franchise du Nord à 3-2 dans cette finale de la conférence Ouest.

Mais comment menacer Oklahoma City quand ses joueurs ratent 17 tirs sur 20 dans le premier quart-temps ? La défense aussi implacable que d'habitude du Thunder, avec des prises à trois sur Anthony Edwards notamment, n'explique pas à elle seule les difficultés de Minnesota. Et puisque dans le même temps, OKC a flirté avec les 50% de réussite, l'écart s'est creusé très vite. 26-9 après 12 minutes.

Débuts compliqués mais on a vu des choses folles durant ces playoffs. Sauf que ce qui a été fou ici, c'est la domination du Thunder. En fin de deuxième quart-temps, les Wolves avaient concédé autant de pertes de balle (10, 21 au total) que marqué de paniers. Face à l'énergie d'Alex Caruso (8 points, 4 interceptions) sautant sur chaque adversaire avec de l'orange dans les mains, le commentateur d'ESPN a évoqué « un démon défensif ». A ses côtés, Richard Jefferson, champion avec Cleveland en 2016 et impressionné lui aussi par la férocité du Thunder, a demandé dans la foulée « mais il y en a combien des démons dans cette équipe ? ».

L'écart a atteint les 30 points (57-27) avec deux minutes à jouer et Ant-Man, critiqué après le match 4 pour n'avoir pris que deux tirs en une mi-temps, s'est cette fois démené (19 points à 7/18). Julius Randle, lui aussi plus performant (24 points à 8/14) qu'il y a deux jours, n'a rien changé au cours de la rencontre. 65-32 au moment de retourner aux vestiaires.

Le rythme est retombé un peu dans la troisième période. OKC n'a pas pour autant laissé Minnesota revenir. Shai Gilgeous-Alexander a intercepté une passe de Jaden McDaniels. L'ailier a tenté de rattraper le MVP (34 points, 8 passes, 7 rebonds, 2 interceptions). SGA l'a envoyé au sol d'un coup d'épaule pour dunker dans une action qui a parfaitement illustré l'impuissance des Wolves. Rudy Gobert a marqué son premier et seul panier d'une rencontre sur laquelle il n'aura jamais pesé (5 rebonds, un contre en 19 minutes).

Mike Daigneault a gardé ses titulaires sur le parquet jusqu'à environ cinq minutes de la fin. Chet Holmgren (22 points), Jalen Williams (19) et Luguentz Dort (12 points avec 4 tirs de loin) ont accompagné SGA sur le banc pendant qu'Ousmane Dieng a exploité le peu de temps de jeu à sa disposition dans cette série (3 points, 2 passes en quatre minutes).

Le Thunder devient la première équipe de l'histoire avec quatre victoires par au moins 30 points d'écart en playoffs. Prochaine étape, la finale, à partir de jeudi prochain, à la maison pour commencer. Oklahoma City est invaincu cette saison contre New York et Indiana. La confiance règne.