Vainqueur du Real Madrid ce samedi soir (58-57), l'Efes Istanbul a remporté sa deuxième Euroligue consécutive.
Le Real Madrid ne remportera pas une 11e Euroligue. Les Madrilènes ont été battus par l'Efes Istanbul, tenant du titre, en finale samedi à Belgrade (58-57). Encore en tête à la fin du troisième quart temps, les coéquipiers de Sergio Llull ont craqué dans les dernières minutes.
À l'instar de leur demi-finale contre l'Olympiakos jeudi, qu'ils avaient remporté grâce à un panier au buzzer de Vasilije Micic (77-74), les Turcs ont eu les nerfs plus solides dans le money time de cette finale. Les Madrilènes avaient pourtant pris le meilleur départ, s'appuyant sur un Walter Tavares dominant lors du premier quart (12 pts, 7 rbds) et une doublette Poirier-Llull précieuse dans les zones de vérité, pour rentrer au vestiaire avec l'avantage au tableau d'affichage (34-29).
Souvent derrière au score, l'Efes a su capitaliser sur ses temps forts, en témoigne les 6 points inscrits par Shane Larkin dans la dernière minute du premier quart temps. Après avoir comblé une légère partie de leur retard dans un troisième quart peu prolifique (11-8 pour l'Efes), les coéquipiers de Rodrigue Beaubois se sont sublimés lors des cinq dernières minutes.
Micic, encore et toujours
Repassé derrière après un trois points de Llull (50-49), l'Efes s'est appuyé sur un grand Vasilije Micic (23 points) pour prendre l'avantage à deux minutes du terme (56-53), et ne plus le lâcher. Impérial en début de match, Tavares pourra se mordre les doigts d'avoir raté son dernier lancer franc à 55-56, qui aurait permis aux siens d'égaliser dans une fin de match haletante.
Malgré un Vincent Poirier à 5 points, 4 rebonds et 2 passes, l'Efes s'impose 58-57 et remporte la deuxième Euroligue de son histoire, un an seulement après la première.
Les partenaires d'un Tibor Pleiss lui aussi très en vue (19 points, 7 rebonds) sont les premiers à conserver leur titre depuis les sacres de l'Olympiakos en 2012 et 2013. Si le bonheur est total pour les Français Rodrigue Beaubois et Adrien Moerman, la soirée sera bien moins festive pour Fabien Causeur, Vincent Poirier, Guerschon Yabusele et le Real. Présent en finale pour la première fois depuis 2018, le club espagnol devra encore patienter avant d'ajouter une 11e couronne à son palmarès.
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