Aux portes du rêve. Monaco a cru toucher du doigt un premier sacre européen, dimanche soir à Abu Dhabi. Mais les joueurs de Vasilis Spanoulis ont subi la loi de Fenerbahçe (81-70), qui décroche son 2e titre européen après celui conquis en 2017.
Ç'aurait pu être un jour de fête. Monaco pouvait rêver de cimes européennes à l'occasion de sa première finale d'Euroligue. Mais la Roca Team s'est heurtée au mur du Fener et s'est inclinée (81-70), dimanche soir, à l'Etihad Arena d'Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, malgré une bonne entame. Les joueurs de Vasilis Spanoulis ne rejoindront pas cette année Limoges, sacré en 1993. Pour Fenerbahçe, c'est le 2e titre après celui décroché en 2017.
Menée durant quasiment toute la première mi-temps, l'équipe stambouliote a laissé passer l'orage pour raccrocher au score avant la pause (35-33). Et a imposé à la fois sa défense et son rythme pour faire déjouer les champions de France qui ont été débordés dans le quatrième quart-temps, même s'ils sont revenus à cinq points à deux minutes de la fin (69-64).
La défense de Fenerbahçe fait déjouer Monaco
Mais l'arrière serbe Marko Guduric (19 points) a mis le trophée au chaud à l'entrée de la dernière minute sur un gros tir à trois points et offert un titre à Sarunas Jasikevicius, le coach lituanien, déjà sacré comme joueur à quatre reprises. Mike James (17 points, 4 sur 12) devra attendre une année de plus pour décrocher ce trophée européen qui le fuit pour sa 11e saison en Euroligue.
Après les seize premières minutes et neuf points d'avance (32-23), Monaco n'a jamais pu reproduire le jeu qui lui avait permis de dominer Olympiakos vendredi en demi-finale (78-68). La « Roca Team » a perdu 14 ballons (pour 13 passes décisives) et est retombée dans un jeu statique, en manque d'espace, sans soutien du banc (4 points contre 24 pour les partenaires de Nigel Hayes-Davis). Toujours sans trophée cette saison, elle devra vite se remettre de cette première expérience en finale européenne, avec un match piège qui l'attend mercredi à domicile face au Mans, en ouverture des play-offs de Betclic Elite.
Nigel Hayes-Davis nommé MVP du Final Four
Monaco avait mieux démarré que Fenerbahçe. Avec du jeu rapide et de l'adresse extérieure (4 sur 5, 10e) autour de Mike James, Alpha Diallo (12 points à la pause et deux fautes) et Matthew Strazel, freiné par deux fautes rapides dont une technique après une altercation avec Tarik Biberovic, la « Roca Team » avait pris neuf points d'avance à deux reprises (13-4 et 32-23) en amortissant un premier run de l'équipe des coéquipiers de Nigel Hayes-Davis, nommé MVP du Final Four (23 points, 9 rebonds en finale).
Fenerbahçe peinait à longue distance, et même en s'approchant du panier (12 sur 33 à la mi-temps). Le vétéran Nick Calathes (36 ans) avait aussi mis de l'impact dans la création à son entrée en fin de premier quart, à l'inverse d'un Elie Okobo passé à côté dans la finition (0 sur 8 aux tirs, 5 passes en 27 minutes).
Mais le club turc achevait la première mi-temps en mode turbo en imposant son physique. Monaco provoquait peu de lancers francs, était davantage sanctionné que lors de la demi-finale et lâchait la corde en défense. Un gros dunk « marteau » et un rebond offensif avec la faute de Devon Hall concluaient un 12-1 et reprenaient la main à la pause (35-33).
Marko Guduric l'exécuteur
En manque d'idées et d'options en attaque (13 points dans le deuxième quart-temps), Monaco, tenu sur du jeu demi-terrain, parvenait à raccrocher après sept minutes sans marquer (33-38). Au forceps, en bataillant au rebond ou en forçant vers le cercle à l'image de Mike James pour reprendre l'avantage (43-42, 2) et sur un tir d'Alpha Diallo pour un ultime avantage (49-48, 29e).
Car Fenerbahçe retrouvait son adresse dans un quatrième quart-temps qui fut une longue estocade. Monaco perdait le fil en attaque comme en défense et concédait un 11-0 à cheval sur les deux périodes. Avec onze points d'avance (68-57), les joueurs de Sarunas Jasikevicius et en dépit de la disqualification de Wade Baldwin (13 points) à l'entrée des deux dernières minutes, contrôlaient les derniers soubresauts de la « Roca Team ». Strazel ramenait bien l'écart à cinq unités (69-64) mais Marko Guduric (19 points à 7 sur 10) finissait le travail à longue distance face à Daniel Theis à l'entrée de la dernière minute.
La défense de Fenerbahçe fait déjouer Monaco
Mais l'arrière serbe Marko Guduric (19 points) a mis le trophée au chaud à l'entrée de la dernière minute sur un gros tir à trois points et offert un titre à Sarunas Jasikevicius, le coach lituanien, déjà sacré comme joueur à quatre reprises. Mike James (17 points, 4 sur 12) devra attendre une année de plus pour décrocher ce trophée européen qui le fuit pour sa 11e saison en Euroligue.
Après les seize premières minutes et neuf points d'avance (32-23), Monaco n'a jamais pu reproduire le jeu qui lui avait permis de dominer Olympiakos vendredi en demi-finale (78-68). La « Roca Team » a perdu 14 ballons (pour 13 passes décisives) et est retombée dans un jeu statique, en manque d'espace, sans soutien du banc (4 points contre 24 pour les partenaires de Nigel Hayes-Davis). Toujours sans trophée cette saison, elle devra vite se remettre de cette première expérience en finale européenne, avec un match piège qui l'attend mercredi à domicile face au Mans, en ouverture des play-offs de Betclic Elite.
Nigel Hayes-Davis nommé MVP du Final Four
Monaco avait mieux démarré que Fenerbahçe. Avec du jeu rapide et de l'adresse extérieure (4 sur 5, 10e) autour de Mike James, Alpha Diallo (12 points à la pause et deux fautes) et Matthew Strazel, freiné par deux fautes rapides dont une technique après une altercation avec Tarik Biberovic, la « Roca Team » avait pris neuf points d'avance à deux reprises (13-4 et 32-23) en amortissant un premier run de l'équipe des coéquipiers de Nigel Hayes-Davis, nommé MVP du Final Four (23 points, 9 rebonds en finale).
Fenerbahçe peinait à longue distance, et même en s'approchant du panier (12 sur 33 à la mi-temps). Le vétéran Nick Calathes (36 ans) avait aussi mis de l'impact dans la création à son entrée en fin de premier quart, à l'inverse d'un Elie Okobo passé à côté dans la finition (0 sur 8 aux tirs, 5 passes en 27 minutes).
Mais le club turc achevait la première mi-temps en mode turbo en imposant son physique. Monaco provoquait peu de lancers francs, était davantage sanctionné que lors de la demi-finale et lâchait la corde en défense. Un gros dunk « marteau » et un rebond offensif avec la faute de Devon Hall concluaient un 12-1 et reprenaient la main à la pause (35-33).
Marko Guduric l'exécuteur
En manque d'idées et d'options en attaque (13 points dans le deuxième quart-temps), Monaco, tenu sur du jeu demi-terrain, parvenait à raccrocher après sept minutes sans marquer (33-38). Au forceps, en bataillant au rebond ou en forçant vers le cercle à l'image de Mike James pour reprendre l'avantage (43-42, 2) et sur un tir d'Alpha Diallo pour un ultime avantage (49-48, 29e).
Car Fenerbahçe retrouvait son adresse dans un quatrième quart-temps qui fut une longue estocade. Monaco perdait le fil en attaque comme en défense et concédait un 11-0 à cheval sur les deux périodes. Avec onze points d'avance (68-57), les joueurs de Sarunas Jasikevicius et en dépit de la disqualification de Wade Baldwin (13 points) à l'entrée des deux dernières minutes, contrôlaient les derniers soubresauts de la « Roca Team ». Strazel ramenait bien l'écart à cinq unités (69-64) mais Marko Guduric (19 points à 7 sur 10) finissait le travail à longue distance face à Daniel Theis à l'entrée de la dernière minute.
Nigel Hayes-Davis nommé MVP du Final Four
Monaco avait mieux démarré que Fenerbahçe. Avec du jeu rapide et de l'adresse extérieure (4 sur 5, 10e) autour de Mike James, Alpha Diallo (12 points à la pause et deux fautes) et Matthew Strazel, freiné par deux fautes rapides dont une technique après une altercation avec Tarik Biberovic, la « Roca Team » avait pris neuf points d'avance à deux reprises (13-4 et 32-23) en amortissant un premier run de l'équipe des coéquipiers de Nigel Hayes-Davis, nommé MVP du Final Four (23 points, 9 rebonds en finale).
Fenerbahçe peinait à longue distance, et même en s'approchant du panier (12 sur 33 à la mi-temps). Le vétéran Nick Calathes (36 ans) avait aussi mis de l'impact dans la création à son entrée en fin de premier quart, à l'inverse d'un Elie Okobo passé à côté dans la finition (0 sur 8 aux tirs, 5 passes en 27 minutes).
Mais le club turc achevait la première mi-temps en mode turbo en imposant son physique. Monaco provoquait peu de lancers francs, était davantage sanctionné que lors de la demi-finale et lâchait la corde en défense. Un gros dunk « marteau » et un rebond offensif avec la faute de Devon Hall concluaient un 12-1 et reprenaient la main à la pause (35-33).
Marko Guduric l'exécuteur
En manque d'idées et d'options en attaque (13 points dans le deuxième quart-temps), Monaco, tenu sur du jeu demi-terrain, parvenait à raccrocher après sept minutes sans marquer (33-38). Au forceps, en bataillant au rebond ou en forçant vers le cercle à l'image de Mike James pour reprendre l'avantage (43-42, 2) et sur un tir d'Alpha Diallo pour un ultime avantage (49-48, 29e).
Car Fenerbahçe retrouvait son adresse dans un quatrième quart-temps qui fut une longue estocade. Monaco perdait le fil en attaque comme en défense et concédait un 11-0 à cheval sur les deux périodes. Avec onze points d'avance (68-57), les joueurs de Sarunas Jasikevicius et en dépit de la disqualification de Wade Baldwin (13 points) à l'entrée des deux dernières minutes, contrôlaient les derniers soubresauts de la « Roca Team ». Strazel ramenait bien l'écart à cinq unités (69-64) mais Marko Guduric (19 points à 7 sur 10) finissait le travail à longue distance face à Daniel Theis à l'entrée de la dernière minute.
Marko Guduric l'exécuteur
En manque d'idées et d'options en attaque (13 points dans le deuxième quart-temps), Monaco, tenu sur du jeu demi-terrain, parvenait à raccrocher après sept minutes sans marquer (33-38). Au forceps, en bataillant au rebond ou en forçant vers le cercle à l'image de Mike James pour reprendre l'avantage (43-42, 2) et sur un tir d'Alpha Diallo pour un ultime avantage (49-48, 29e).
Car Fenerbahçe retrouvait son adresse dans un quatrième quart-temps qui fut une longue estocade. Monaco perdait le fil en attaque comme en défense et concédait un 11-0 à cheval sur les deux périodes. Avec onze points d'avance (68-57), les joueurs de Sarunas Jasikevicius et en dépit de la disqualification de Wade Baldwin (13 points) à l'entrée des deux dernières minutes, contrôlaient les derniers soubresauts de la « Roca Team ». Strazel ramenait bien l'écart à cinq unités (69-64) mais Marko Guduric (19 points à 7 sur 10) finissait le travail à longue distance face à Daniel Theis à l'entrée de la dernière minute.
Fenerbahçe obtenait son deuxième titre européen après 2017, son coach lituanien Sarunas Jasikevicius, son premier sur le banc, après quatre trophées comme joueur, comme trois autres dans l'histoire de l'épreuve (Armenak Alachachian, Lolo Sainz et Svetislav Pesic).