John Wall sauve Washington en rentrant un tir à 3-points extrêmement clutch à 3 secondes du buzzer, Game 7 à Boston !

Tout de noir vêtus avant le match, les Celtics étaient prêts à enterrer les Wizards. Il aura fallu un John Wall (26 points, 8 passes) ressuscité en deuxième mi-temps et auteur d’un tir à 3-points décisif à 3 secondes du buzzer pour garder son équipe en vie (92-91). Accompagné par un Bradley Beal lui aussi décisif (33 points) et un Markieff Morris précieux (16 points, 11 rebonds), les Wizards ont dû tout donner pour venir à bout des 74 points du trio Thomas – Bradley – Horford.

Que d’occasions manquées pour Washington
Après le festival offensif des matchs précédents, ce sont cette fois les deux défenses qui dominent le début de match. Les Celtics terminent le premier quart-temps avec 4 balles perdues et 4 sur 17 aux tirs mais leur avantage sur la ligne des lancers-francs leur évite de prendre un éclat. Aux vues des premières minutes, les Wizards peuvent nourrir des regrets de ne terminer les douze premières minutes qu’avec cinq longueurs d’avance (22-17).

Face aux trappes de Washington sur pick & roll, Boston trouve enfin des solutions en bougeant dans le dos de la défense, et alors qu’Isaiah Thomas et John Wall ont tous deux du mal à régler la mire, neuf points d’Avery Bradley permettent aux Celtics de recoller au score. Face à lui, Bradley Beal, déjà vu à son avantage en premier quart-temps, reprend son festival et lance un 12-2 pour faire le premier break de la rencontre (40-30).

Contrairement au matchs 3 et 4, les hommes de Bradley Stevens trouvent les ressources nécessaires pour stopper le momentum de leur adversaire. Leur intensité défensive monte d’un cran, Washington gaspille trois ballons, et Boston termine la mi-temps sur un 12-1. Par un alley oop d’Avery Bradley sur un énième backdoor, ils reprennent les devants (42-41) malgré 35% de réussite aux tirs dont 26% à 3-points !

Horford et Bradley intenables
Au retour des vestiaires, la tendance se confirme. Il faut attendre un lay-up de John Wall pour mettre un terme à une disette de plus de huit minutes, à cheval sur les deuxième et troisième quart temps, pour les Wizards. Les rôles s’inversent toutefois et Boston n’en profite pas pour prendre le large. Au contraire, Washington, grâce au réveil de son meneur, revient même à égalité  (52-52). Mais comme il y a deux jours, Avery Bradley et Al Horford continuent de compenser la maladresse d’Isaiah Thomas. Et malgré les 13 points de Wall dans la période, les Celtics conservent la tête avant la dernière ligne droite (69-66).

Alors que Boston reste muet pendant près de trois minutes, deux pénétrations difficiles de Bradley Beal redonnent l’avantage aux Wizards. Le trio Wall – Beal – Morris monte en pression, mais Isaiah Thomas leur répond et à trois minutes de la fin du match, nous revoici avec un score de parité (82-82). Dans un Verizon Center bouillant mais de plus en plus tendu, l’issue de la rencontre échappe petit à petit à leurs protégés.

John Wall ne veut pas faire une Harden
Après deux tirs ouverts manqués par Beal et Wall, Thomas sanctionne deux fois de suite pour donner cinq points d’avance aux Celtics à 90 secondes du buzzer final (87-82). En 45 secondes, les Wizards refont toutefois leur retard. Une balle perdue et un tir forcé de Thomas donnent l’opportunité à Beal, avec son premier 3-points du match, et à Wall, sur la ligne de réparation, d’égaliser (87-87).

Après que Bradley et Beal ont ajouté deux points chacun, Thomas trouve Al Horford sur l’aile avec moins de dix secondes à jouer. L’ancien Hawk dégaine et marque, contre toute attente, avec la planche (91-89) ! Comme un symbole, la chance semble avoir choisi les joueurs du trèfle à quatre feuilles…

John Wall lui n’est pas superstitieux. Sur la remise en jeu, il hérite de la balle face à Avery Bradley, pose deux dribbles, et prend un tir à huit mètres… switch ! Isaiah Thomas aura une dernière chance mais son tir ne transpercera pas les filets. Washington mérite son match 7 ! Ce sera dans la nuit de lundi à mardi.