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March Madness : tout ce qu'il faut savoir

Publié par NBB sur 18 Mars 2016, 06:52am

Catégories : #NCAA

March Madness : tout ce qu'il faut savoir

La March Madness, bouquet final du championnat universitaire de basket, a débuté cette semaine et s'achèvera le 7 avril à Houston. Décryptage d'une institution aux États-Unis.


Comment ça f
onctionne ?
La saison régulière NCAA met aux prises 351 équipes, réparties dans 32 conférences. Chaque vainqueur de conférence décroche directement son billet pour la phase finale, et 36 universités supplémentaires sont choisies par un comité composé de directeurs sportifs. Au terme d'un barrage préliminaire (le «First Four» qui d'entrée élimine 4 équipes), 64 établissements participent donc à la «folie de mars».

Selon leurs performances de la saison, elles sont classées de 1 à 16 (les «seeds») dans quatre régions (East, South, West, Midwest), ce qui permet de construire le tableau final : au premier tour, le n°1 affronte le n°16, le n°2 contre le n°15, etc. Le champion est celui qui remporte ses six rencontres, toutes à élimination directe. Après les deux premiers tours, le «Sweet 16» (équivalent des 8e de finale) et le «Elite 8» (quart de finale) propulsent quatre équipes au «Final Four» (demi-finales), qui se tiendra cette année à Houston. L’an passé, Duke a été couronné face à Wisconsin (68-63) à l’issue du «Championship Game», la grande finale.

Qui sont les favoris ?
Cette saison, les têtes de série de chacune des 4 régions sont Kansas, North Carolina, Oregon et Virginia. De l’avis général – et de celui de Barack Obama, qui comme chaque année a rempli le tableau final (le «bracket») sous l’œil des caméras –, les Jayhakws de Kansas sont les favoris de cette édition 2016. L’université d’où sont notamment sortis Andrew Wiggins en 2014, et Wilt Chamberlain à la fin des années 50, possède cette année un groupe équilibré et expérimenté où brille le senior Perry Ellis. L’ailier a scoré 21 points face à Austin Peay (105-79), vendredi lors du premier tour.

Les autres poulains des bookmakers s’appellent Michigan State et North Carolina, l’université de Michael Jordan, en délicatesse depuis son sacre en 2009. Kentucky et le tenant du titre Duke, menés par deux coaches plus célèbres que leurs joueurs (John Calipari et Mike Krzyzewski), visent eux aussi une longue campagne. Parmi les outsiders, gare à Virginia, Oklahoma et Oregon.

Une chance sur 9.223.372.036.854.775.808 La March Madness fait le bonheur des parieurs du monde entier, qui remplissent savamment leur tableau final en espérant sortir le «bracket» parfait. Mais les chances d'y parvenir sont infimes : une sur 9.223.372.036.854.775.808, très exactement. En 2014, l'homme d'affaires Warren Buffet a promis un milliard de dollars à l'heureux élu - qui n'est pas arrivé.


Y aura-t-il des surprises ?
La phase finale NCAA couronne rarement deux années de suite la même équipe (une seule équipe a fait le doublé ces vingt dernières années : les Gators de Florida en 2006 et 2007, où évoluait alors Joakim Noah). Il s’agit d’une science très inexacte où les fans n’attendent que le prochain «upset» qui verra une université mal-classée renverser un cador. Il y a cinq ans, la petite université de Butler, entraînée à l’époque par l’actuel coach de Boston (Brad Stevens), avait ainsi réalisé l’un des parcours les plus improbables qu’ait connu le tournoi en se hissant deux années de suite en finale (2010, 2011).

Ces «Cinderella Stories» ont parfois couronné d’improbables vainqueurs : North Carolina State en 1983 ou Villanova deux ans plus tard, face aux Hoyas de Patrick Ewing, en sont les deux plus célèbres exemples. Cette année, les spécialistes promettent un tournoi riche en surprises : vendredi, Yale (#12) a ainsi renversé Baylor (#5), 79-75, pour créer la première sensation du tournoi.

Qui va briller en NBA l'an prochain ?
Bizarrerie du Championnat : la course au titre NCAA s'effectuera sans celui dont rêvent déjà toutes les franchises NBA, Ben Simmons. LSU (Louisiana State University) a réalisé une saison très décevante au vu de la qualité de l’effectif, empêchant son prodige australien de se tester sur la plus grande scène universitaire. En revanche, Brandon Ingram (Duke), l’autre favori au statut de n°1 de la Draft NBA, sera bien de la partie : il a brillé hier au premier tour avec 20 points, 9 rebonds, 3 passes et 2 contres. A suivre également : le meilleur marqueur de tout le pays, Buddy Hield (Oklahoma), le meneur de poche Tyler Ulis (Kentucky), la machine à faire des double-doubles Brice Johnson (North Carolina) et le couteau-suisse Denzel Valentine (Michigan State). Tous évolueront en NBA la saison prochaine.

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