La Roja dévoile sa liste des douze pour Rio de Janeiro

Finaliste des JO en 2008 et 2012, l'Espagne sera comme toujours articulée autour de Pau Gasol. Pau Ribas et Fernando San Emeterio sont les derniers joueurs libérés.

Il n'y a pas que Tony Parker qui effectuera un dernier tour de piste lors des JO de Rio (5-21 août). L'Espagne partira à l'assaut du tournoi olympique avec ses quatre Ninos de Oro, les anciens champions d'Europe juniors en 1998 qui sont à la base de tous les succès récents de la Roja (championne du monde 2006, d'Europe 2009, 2011 et 2015, médaillée d'argent olympique 2008 et 2012). Absents de l'Euro l'an dernier, l'arrière Juan Carlos Navarro et le meneur Jose Calderon reviennent aux côtés des intérieurs Felipe Reyes et Pau Gasol. Ce dernier, qui tournait encore à 16,5 points, 11 rebonds, 4 passes et 2 contres en NBA cette saison, sera de nouveau la pierre angulaire de la sélection.

Le groupe à Rio :

Meneurs : José Calderon (LA Lakers/NBA), Sergio Rodriguez (Philadelphie/NBA), Ricky Rubio (Minnesota/NBA)
Arrières-ailiers : Alex Abrines (Oklahoma City/NBA), Rudy Fernandez (Real Madrid), Sergio Llull (Real Madrid), Juan Carlos Navarro (Barcelone)
Intérieurs : Victor Claver (Barcelone/ESP), Pau Gasol (San Antonio/NBA), Willy Hernangomez (New York/NBA), Nikola Mirotic (Chicago/NBA), Felipe Reyes (Real Madrid)

Par rapport à l'équipe titrée en France en 2015, l'entraîneur italien Sergio Scariolo a également rappelé le meneur Ricky Rubio, opéré d'une cheville l'an dernier. En revanche, il ne peut pas compter sur le retour de Marc Gasol, insuffisamment remis d'une blessure au pied droit survenue en février. Scariolo, qui a libéré deux derniers joueurs vendredi, l'arrière de Barcelone Pau Ribas et l'ailier de Valence Fernando San Emeterio, a conservé en revanche Alex Abrines, le meilleur espoir de la saison d'Euroligue avec Barcelone, fraîchement signé par Oklahoma City, qui disputera sa première compétition avec l'équipe première. Enfin la place de naturalisé revient à l'Hispano-Monténégrin Nikola Mirotic et non à l'Hispano-Congolais Serge Ibaka, médaillé d'argent à Londres en 2012.