Paolo Banchero et le Magic d'Orlando explosent les Cavaliers dans le match 3

À domicile, Orlando n'a pas fait de détails et a étrillé les Cleveland Cavaliers, 121-83. Le Magic, emmené par Paolo Bancheor (31 points), a été meilleur dans tous les domaines et recolle à deux victoires à une au premier tour des play-offs de la conférence Est.

Tout à coup, après 3'10 de souffrance et 8 tirs manqués pour débuter la rencontre, les vannes se sont ouvertes pour le Orlando Magic. Une fois le compteur débloqué par Franz Wagner, les Floridiens ne se sont plus retournés dans ce match 3 du premier tour de play-offs de la conférence Est les opposant aux Cleveland Cavaliers.

À la 7e minute, un panier à trois points de Paolo Banchero (servi par Wagner) a permis au Magic de prendre la tête une première fois avant qu'un nouveau tir primé de Banchero ne donne définitivement l'avantage à Orlando trois minutes plus tard (24-21). L'écart n'a ensuite fait que croître pour culminer à 41 points dans les dernières secondes (119-78) avant de se fixer à 38 points pour finir (121-83).

Donovan Mitchell seulement 13 points
Paolo Banchero a, lui, terminé meilleur marqueur du match avec 31 unités, ajoutant 14 rebonds, 5 passes décisives et une interception. Il a été bien soutenu par Jalen Suggs (24 points, 4 rebonds, 3 passes décisives, 2 interceptions) et Franz Wagner (16 points, 5 rebonds et 8 passes décisives). « Personne ne lâche, a apprécié Banchero. On sait qu'on doit refaire la même chose samedi parce que même si nous sommes fiers de cette victoire, que c'était important pour ce groupe d'obtenir cette première victoire en play-offs, on veut surtout remporter la série ! »

Côté Cleveland, le naufrage fut collectif avec une réussite à trois points limitée à 23,5 % (8 sur 34), une absence coupable sous les rebonds (51 prises à 32 en faveur du Magic) ou encore de trop nombreuses pertes de balle (14 contre 8 à leurs adversaires). Donovan Mitchell, 6 sur 16 au tir, n'a marqué que 13 points, Jarrett Allen et Caris LeVert inscrivant 15 unités chacun.

« Qu'on perde de 20 ou de 40 points, ce n'est qu'un seul match. On n'obtient pas deux victoires parce qu'on gagne avec plus de 20 points d'écart », a soufflé Mitchell à propos de la plus large défaite de l'histoire des Cavaliers en play-offs, dépassant les 36 points concédés à Washington en 2008.

« C'est une bonne leçon sur l'importance de bien débuter un match, de donner le ton. Eux l'ont fait et de notre côté, nous avons eu du mal à répondre ensuite », a noté J.B. Bickerstaff, l'entraîneur de Cleveland, qui attendra une vraie réaction de ses joueurs lors du match 4 toujours à Orlando.