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Tony Parker, une légende du sport français

Publié par News Basket Bêafrika sur 22 Septembre 2013, 22:55pm

Catégories : #EUROPE

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En décrochant à l'Euro-2013 le premier titre de l'histoire du basket masculin français, après lequel il courait depuis si longtemps, Tony Parker est définitivement entré dans la légende du sport hexagonal, dimanche à Ljubljana.

En dépit de ses exploits répétés outre-Atlantique, "TP" n'était sans doute pas jusque-là reconnu à sa juste mesure en France. Il avait besoin de ce titre sous le maillot bleu pour devenir l'égal d'un Michel Platini ou d'un Zinédine Zidane, même si le basket n'a pas l'impact populaire du football. Ce sacre est la juste récompense de son engagement sans faille pour l'équipe de France. Depuis sa première sélection, en novembre 2000, à tout juste 18 ans, quelques mois après être devenu champion d'Europe juniors, il n'a cessé de mettre toute sa hargne, son envie de vaincre au service des Bleus.

 

Il lui aurait pourtant été facile de s'en désintéresser après son départ en 2001 aux San Antonio Spurs. Là-bas, le meneur aux origines américaines par son père s'est hissé au pinacle de son sport. Avec une poignée d'autres joueurs d'exception, l'Espagnol Pau Gasol, l'Allemand Dirk Nowitzki ou le Russe Andreï Kirilenko, il a mis un terme au traditionnel mépris des Américains pour les Européens, et a ouvert les portes de la NBA à bien d'autres Français.

 

LA PLEINE RECONNAISSANCE DES FRANÇAIS

 

Tony Parker, c'est trois titres NBA avec les Spurs (2003, 2005 et 2007), cinq participations au All Star Game et une récompense de MVP (meilleur joueur) de la finale NBA 2007. A 31 ans, il est considéré par les Américains eux-mêmes comme l'un des deux ou trois meilleurs meneurs au monde. Il ne lui manquait donc plus que cette consécration internationale pour qu'il obtienne la pleine reconnaissance des Français. Car pour ses compatriotes, Parker est un personnage un peu insaisissable. La NBA est une contrée lointaine, réservée, par ses horaires tardifs, aux jeunes et aux aficionados.

 

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Comme pour son grand pote Boris Diaw, avec lequel il a partagé joies folles et souffrances aiguës sous le maillot tricolore, l'attente a été longue pour Parker. Avant de décrocher son Graal, il l'a vu plus souvent qu'à son tour lui filer sous le nez. Les défaites en demi-finale de l'Euro-2003 et 2005, et en finale de l'Euro-2011, le double échec, tragique, à se qualifier pour les JO d'Athènes (2004) et de Pékin (2008) : tout ceci avait à peine été contrebalancé par les médailles européennes en bronze de 2005 et en argent de 2011.

 

Après tant de désillusions et de contretemps, Parker aurait pu préférer partir pour de bon en vacances au soleil d'une île paradisiaque. Surtout après avoir prolongé de quatre ans, en octobre 2010, le contrat le liant aux Spurs, pour 50 millions de dollars. Mais Parker n'a jamais renoncé devant les difficultés. Sa force motrice a toujours été là : se servir de l'adversité pour progresser et revenir, sans cesse plus fort. Comme lors de cet Euro, qui lui a permis d'obtenir son premier titre de MVP européen, amplement mérité au regard de sa carrière.

 

SES COÉQUIPIERS FAISANT LE JOB

 

Fatigué par une longue saison NBA, conclue sur une finale perdue d'un souffle, au septième match, face au Miami Heat de LeBron James, il s'est économisé lors des deux premiers tours. Une attitude mal interprétée, qui a suscité quelques doutes malvenus sur sa motivation.

 

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Mais Parker savait où il voulait aller, qu'il lui fallait être présent pour les matches qui comptent le plus. Et deux performances exceptionnelles en quart (27 points contre la Slovénie) et demi-finale (32 points contre l'Espagne), ses coéquipiers faisant le job en finale contre la Lituanie (12 points), lui ont permis de finir meilleur marqueur de l'Euro (19 points de moyenne).

 

Tony Parker, le champion d'Europe, est aujourd'hui comblé. Mais il n'en a pas pour autant fini avec les Bleus. Il l'avait répété à la veille de la finale : "Bien sûr que je continuerai. J'ai dit que je resterai en équipe de France jusqu'en 2016. Et même si on gagne dimanche, je jouerai jusqu'en 2016."

 

 

 

 

 

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