Limoges reçoit une douche froide à Berlin

Limoges repart humilié de Berlin, largement battu (66-89) à l'issue d'un match catastrophique de bout en bout, ce vendredi lors de la 4e journée de l'Euroligue. Une défaite qui place le CSP dans une position délicate en vue du Top 16.

On savait Limoges attendu de pied ferme à Berlin, par des Allemands dans l'obligation de s'imposer pour rester dans la course au Top 16. La question était ailleurs, dans la capacité du CSP à se montrer autoritaire face à un concurrent direct pour ce qui devrait être le 4e et dernier ticket pour le tour suivant, après ceux que devraient valider Tel Aviv, Malaga et Moscou. Pour trouver une réponse à cette question, il n'aura fallu que quelques minutes. Quelques minutes à peine avant de comprendre que Limoges allait vivre une sale soirée européenne, de celles que l'on aimerait pouvoir oublier.

25% de réussite aux tirs et 23 points de retard à la pause.Car les hommes de Jean-Marc Dupraz ont très vite sombré, incapables de répondre à l'agressivité adverse, systématiquement pris de vitesse en défense, et dans l'impossibilité chronique de mettre en place un système en attaque. Si le CSP fait illusion à la fin du premier quart (-9), ce n'est que parce qu'il a perdu deux fois moins de balles que l'ALBA. Mais lorsque cette statistique s'inverse dans le deuxième quart, Limoges coule pour pointer à 23 points à la pause (50-27), avec 25% de réussite aux tirs.

Un point-avérage fatal ?

De réaction, en seconde période, il n'y en aura pas. Le CSP continue de se heurter inlassablement au mur berlinois, et voit l'écart se creuser inlassablement, jusqu'à une dernière minutes qui lui permet de grapiller 8 points. Si le naufrage du CSP est avéré, la performance berlinoise ne doit pas être occultée. Agressifs et sérieux, adroits et appliqués quasiment jusqu'au terme, les Allemands ont réalisé un match presque parfait, lequel tourne à l'humiliation pour la Green Team, qui s'incline finalement de 23 points (89-66). Un match à oublier, certes. Reste qu'il pourrait revenir hanter les Limougeauds au mois de décembre, au moment de faire les comptes. Car au-delà de la défaite, c'est le point-avérage - Nanterre l'avait appris à ses dépens la saison dernière - qui pourrait coûter cher au CSP.