Les Celtics signent une treizième victoire d'affilée au TD Garden en dominant le Magic

Même en « back-to-back » et même privés de leurs intérieurs Al Horford et Kristaps Porzingis, les Celtics n’ont fait qu’une bouchée du Magic afin de décrocher une 13e victoire de suite à domicile (128-111).

Il y avait un parfum de revanche au TD Garden pour cette deuxième confrontation de la saison entre Orlando et Boston. Après leur revers en Floride il y a trois semaines, les Celtics étaient bien déterminés à se racheter, ce malgré un contexte difficile, en « back-to-back » et privés de leurs deux postes 5, Al Horford et Kristaps Porzingis.

Avec Lamar Stevens dans le cinq majeur à la place de KP, il a fallu une bonne dizaine de minutes pour que les locaux prennent leurs marques. Puis, les coups de massue de Jaylen Brown combinés aux tirs extérieurs de Jayson Tatum et Payton Pritchard par trois fois, ont replacé Boston en position favorable après 12 minutes de jeu (30-24).

Sur leur lancée, les Celtics ont passé un 13-3 avec encore un énorme dunk de Jaylen Brown afin de prendre leurs distances pour de bon (57-43). Sam Hauser a enfoncé le clou avec un 3-points et une remarquable finition main gauche en contre-attaque après une interception. De quoi maintenir Orlando à 13 longueurs à la pause (64-51) et calmer les ardeurs de l’adversaire jusqu’à la fin.

Un rouleau-compresseur
Très vite, au retour des vestiaires, Lamar Stevens puis Derrick White à deux reprises ont salé la note en empilant les 3-points afin de faire passer l’écart à +21 (79-58). Le matelas était suffisant et Boston a géré tranquillement son avance, s’appuyant notamment sur Payton Pritchard, Sam Hauser ou encore Jrue Holiday à 3-points, pendant que Jayson Tatum bouclait le troisième quart-temps d’un 2+1, portant la marque à 101-76.

MVP du match, JT a fini le boulot avec un 3-points, une passe décisive pour le 3-points de Derrick White, puis un panier à mi-distance et Boston s’est dirigé vers un succès net et sans bavure (128-111).

CE QU’IL FAUT RETENIR
– Pas de pivot ? Pas de problème. Joe Mazzulla avait déjà évoqué la capacité de Boston à jouer « small ball » lors de la blessure au mollet de Kristaps Porzingis. Le match de la nuit en a été un parfait exemple, puisque même privés d’Al Horford et Kristaps Porzingis, les Celtics ont dominé les débats face à Orlando. Lamar Stevens a fait le nombre dans le cinq majeur, puis la paire Brissett-Queta a pu gérer sans se tuer à la tâche. Encore une démonstration de force pour les Celtics, qui devraient rapidement récupérer leur rotation au poste 5, puisque « Big Al » et KP étaient juste préservés au deuxième soir d’un « back-to-back ».

– Paolo banqueroute. On pouvait penser que le contexte allait permettre à Paolo Banchero de s’illustrer, entre son impact à l’intérieur et son adresse extérieure. D’autant que le sophomore du Magic avait brillé l’an dernier au TD Garden lors de sa saison rookie, avec notamment l’un de ses meilleurs matchs de la saison il y a un an, presque jour pour jour, à 31 points à 6/7 à 3-points. Mais le plan ne s’est clairement pas déroulé comme prévu, et Paolo Banchero a trop buté sur la défense des Celtics sans jamais parvenir à trouver son rythme. Résultat : 5/17 au tir pour 14 points et l’un de ses matchs les plus laids de l’exercice en cours.