Dos au mur, les Boston Celtics ont dominé Philadelphie sur son parquet jeudi soir en demi-finales de la Conférence Est (86-95) grâce à une série de tirs primés de Jayson Tatum dans les quatre dernières minutes du match. Ils ont gagné le droit de disputer un match 7 décisif à domicile, dimanche.
Les Boston Celtics ne s'avouent jamais vaincus. Comme l'an passé au même stade des play-offs, les hommes en vert ont survécu à un match 6 à l'extérieur, au bord de l'élimination, en s'imposant à Philadelphie jeudi soir (86-95).
Jayson Tatum, qui vivait pourtant une soirée catastrophique, est sorti du trou pour claquer quatre paniers primés décisifs dans les dernières minutes de la partie. Tout se jouera sur un match 7 décisif à domicile, dimanche. Le pivot star des Sixers Joel Embiid, fraîchement élu MVP de la saison, a été tenu à 26 points à 9/19 au shoot.
Les Boston Celtics ne s'avouent jamais vaincus. Jeudi soir les hommes en vert ont survécu à un match 6 à l'extérieur, au bord de l'élimination, en s'imposant à Philadelphie jeudi soir (86-95), comme l'an passé au même stade des play-offs contre Milwaukee (4 victoires à 3 après avoir été menés 2-3). Les coéquipiers de Jayson Tatum ont gagné le droit de tout jouer sur un match 7 décisif à domicile, dimanche.
L'ailier star des « C's » a été le héros tardif d'une soirée qu'il a failli mener au désastre. Son équipe, qui avait parfaitement abordé la partie avec toute l'agressivité défensive dont elle est capable, a semblé se saborder au troisième quart, en laissant s'évaporer une avance de 16 points (28-44). Tatum avait une grosse part de responsabilité dans ce trou d'air pour avoir loupé 14 de ses 15 premiers tirs !
« Je t'aime", Joe Mazzulla, entraîneur de Boston, à Jayson Tatum lors d'un temps-mort au dernier quart-temps.
Mais au milieu du dernier quart, son coach, Joe Mazzulla, l'a pris a part pendant un temps-mort pour lui transmettre un message qui n'était pas une consigne tactique: « Je t'aime. » Ces mots doux ont fait l'effet d'un coup de foudre. Et une douche froide s'est abattue sur Philadelphie et son bouillant public.
Alors que les Sixers menaient 83-81 à 4 minutes du terme, Tatum a converti un premier tir primé pour replacer son équipe en tête. Puis un deuxième dans la foulée, et un troisième une minute plus tard. Philadelphie était K.-O.
« Je regardais tout le temps l'horloge, raconte le scoreur (30,1 points de moyenne en saison régulière), qui sortait d'une soirée à 36 points lors de la défaite au match 5 mardi (103-115). Je me disais: « J'ai le temps, j'ai le temps de faire la différence. » J'y ai cru tout au long de la soirée. »
Tatum a terminé à 19 points, 9 rebonds, 6 passes décisives, 2 interceptions, 2 contres et... 5/21 au tir. Jaylen Brown ne s'est pas montré très adroit non plus (17 pts à 6/13) et c'est Marcus Smart qui a fini meilleur marqueur des Celtics (22 pts), dans une rotation réduite à sept joueurs seulement.
Joel Embiid et les Sixers impuissants
C'est un nouveau coup de bambou à domicile pour Philadelphie, en quête de sa première finale de Conférence depuis 2001, au temps d'Allen Iverson. Joel Embiid, MVP de la saison, a été précieux dans la remontée de son équipe (26 pts, 10 rbds), mais n'a pas eu la même efficacité (seulement 9/19 au shoot) que lors des précédents épisodes de la série, après avoir enchaîné trois matches de suite à au moins 30 points. Tyrese Maxey s'est montré performant (26 pts) mais James Harden a été catastrophique au shoot (13 pts à 4/16).
Voilà les 76ers face à un match 7 plein de fantômes, notamment pour leur coach Doc Rivers, qui détient le record des défaites dans ces rendez-vous décisifs en NBA (9). Mais ses hommes savent qu'ils peuvent s'imposer à Boston, comme ils l'ont déjà fait deux fois dans cette série.