Battus lors du Game 1, les Boston Celtics ont égalisé jeudi soir, prenant le dessus sur le Miami Heat (102-127) en déplacement. Marcus Smart et Al Horford, forfaits au match précédent, ont changé la donne en revenant à la compétition. Le meneur a même frôlé le triple-double (24 points, 9 rebonds, 12 passes) dans cette rencontre des finales de la Conférence Est.
Les Celtics sont persuadés de pouvoir battre n’importe quelle équipe en jouant au complet. Une confiance nourrie et renforcée après avoir dominé les Nets et les Bucks aux tours précédents. Ils n’ont pas eu la chance d’évoluer à pleine puissance lors du premier match des finales de la Conférence Est NBA, à la suite des forfaits de Marcus Smart et d’Al Horford. Résultat, ils se sont inclinés. Mais ces deux joueurs ont fait leur retour à l’occasion du Game 2 jeudi soir. Pour une issue complètement différente : une victoire éclatante, en déplacement (102-127). Avec un impact immédiat des deux revenants. Smart, surtout, a été impressionnant. Il a compilé 24 points, 9 rebonds et 12 passes, malgré une entorse du pied, tandis qu’Horford – placé sous protocole COVID-19 pendant quelques jours – a inscrit 10 points à 4 sur 4 aux tirs. Comme lors du Game 7 contre Milwaukee, Boston a fait la différence en prenant feu derrière la ligne à trois-points. Les joueurs d’Ime Udoka comptaient 10 points de retard en début de partie, au grand désarroi de leur coach, contraint d’exprimer sa frustration pour réveiller ses joueurs. Le message est bien passé. Les Celtics ont planté 5 paniers à trois-points en l’espace de 6 possessions pour passer un 17-0 à leurs adversaires afin de prendre la tête après 12 minutes de jeu (24-35). Jayson Tatum (27 points) et ses partenaires ont alors accentué leur avance en faisant exploser la défense du Heat, pourtant l’une des plus redoutées de la NBA. Le score était de 45-70 à la mi-temps. Match déjà plié. Les Celtics ont même mené de 34 points au cours du quatrième quart-temps, passant ainsi tout près d’infliger aux Floridiens la plus lourde défaite (36 points) de leur histoire en playoffs. Ils ont inscrit 20 paniers primés au total, contre 10 pour leurs adversaires. Jaylen Brown (24 points) en a mis 4, tout comme Tatum. 5 pour Smart. Jimmy Butler a surfé sur ses 41 points du Game 1 en finissant meilleur marqueur de la partie avec 29 points. Mais il a paru trop souvent esseulé en attaque. Miami a perdu son premier match à domicile après 7 victoires consécutives devant son public en playoffs. Les hommes d’Erik Spoelstra vont vite devoir se reprendre en allant gagner au moins une rencontre sur le parquet de Boston.
Portés par deux premiers quart-temps de haute volée, les Boston Celtics ont surclassé le Miami Heat (127-102), vendredi lors du match 2 de la finale de conférence Est, et égalisé dans la série (1-1). Idéal avant de rallier le Massachusetts pour les deux prochains matches.
D'un K.-O. à l'autre. Après avoir craqué mardi soir à Miami pour le match 1 de la finale de conférence Est (118-107), les Boston Celtics ont offert une énorme réaction, jeudi soir, en s'adjugeant la deuxième manche, humiliation en prime (127-102). Probablement galvanisés par les retours dans l'effectif - et dans le cinq de départ - du meneur Marcus Smart et de l'intérieur Al Horford, les hommes d'Ime Udoka ont attendu la fin du premier quart-temps pour produire un énorme effort.
Menés 21-15 (8e), les visiteurs ont achevé la période sur un 20-3, à base de tirs à trois points (six) et d'une folle réussite dans l'exercice. Après 12 minutes, les « C's » affichaient un coquet 9 sur 11 longue distance, et les fans présents dans la FTX Arena commençaient déjà à s'inquiéter du sort des leurs.
50 %
Les Celtics ont achevé le match 2 avec une belle réussite à trois points : 20 sur 40, soit 50 %.
Tatum se mêle à la fête
Des craintes assez rapidement confirmées : de retour sur le terrain, après avoir été limité à un petit tir (3 points) pour deux fautes, l'ailier Jayson Tatum se joignait au festival et inscrivait 17 points dans le seul deuxième quart (27 points, 5 rebonds, 5 passes au final). Dans son sillage, Jaylen Brown trouvait son rythme (15 points à la pause, 24 au final) et c'est tout le collectif bostonien qui en sortait gagnant.
28
Boston a achevé la partie avec 28 passes décisives distribuées, dont 12 pour le seul Marcus Smart.
En choisissant de jouer petit - à savoir en limitant le temps de jeu du pivot Robert Williams (5 points, 4 rebonds) - Ime Udoka a trouvé la formule gagnant sur cette partie. La circulation des Celtics s'en trouvait fluidifiée (26 passes décisives au total). Au moment de rejoindre les vestiaires, Boston comptait 25 points d'avance (70-45, 24e). De quoi absorber tout sursaut d'orgueil.
Butler trop seul
Côté Heat, tous les ingrédients qui avaient construit le solide succès de milieu de semaine ont semblé s'évaporer au fil des minutes : actions individuelles, pertes de balles (14), maladresse au tir (44,4 %)... Et rien ne s'est arrangé au retour des vestiaires. L'écart a même flirté avec les trente points sur un panier intérieur de Horford (10 points). Si Jimmy Butler (29 points à 11/18, 6 rebonds) tentait, trop seul, de relancer les siens, ses rivaux se montraient suffisamment solides pour emmener le match jusqu'à son terme sans frayeur.
Miami est certes revenu sous les vingt points de retard, porté par son ailier star (84-67, 34e), mais la volonté d'un seul joueur ne pouvait suffire, tandis que Boston prenait son temps sur chaque possession. Sur un trois points de Smart (24 points à 8/22), l'écart atteignait même les trente points (103-73, 38e). C'en était alors trop pour les fans du Heat, qui quittaient la salle.
16
Miami a inscrit 16 lancers francs (pour 22 tentatives) jeudi soir. Soit un de moins que le seul Jimmy Butler lors du match 1 (17 sur 18). Ce dernier n'a obtenu que huit tirs de réparation (6 inscrits).
Les conséquences, au-delà d'un moral forcément touché, sont importantes : la perte de l'avantage du terrain pour la meilleure équipe de la saison régulière à l'Est l'oblige à remporter un des deux prochains matches au programme à Boston (samedi puis lundi). Faute de quoi, le retour à domicile la semaine prochaine (mercredi) se fera avec l'obligation de gagner pour survivre, face à un adversaire qui a montré qu'il était capable du meilleur.