Les Golden State Warriors ont battu les Dallas Mavericks (109-100) pour la troisième fois de suite malgré une nouvelle grosse performance de Luka Doncic, auteur de 40 points dans la nuit de dimanche à lundi. Incertain avant le match, Andrew Wiggins a réalisé un match plein. La franchise californienne n'est plus qu'à une victoire de faire son retour en finales NBA.
Et 1, et 2, et 3-0. Les Warriors sont impitoyables. Ils ne font aucun cadeau aux Mavericks et ne sont désormais plus qu’à une victoire de rejoindre les finales NBA après leur succès 109 à 100 la nuit dernière. Un nouveau match maîtrisé par Stephen Curry (31 points et 11 passes) et ses camarades. Luka Doncic, encore auteur d’une performance individuelle exceptionnelle, doit se sentir particulièrement impuissant. Après avoir inscrit 42 points lors du match précédent, il en a cette fois-ci planté 40. En vain, une fois de plus. Contrairement à la série contre Phoenix, ses coéquipiers peinent à trouver la cible derrière la ligne à trois-points (13 sur 46 la nuit dernière). Et Doncic, Jalen Brunson et Spencer Dinwiddie continuent de scorer à 3 : 86 points en cumulé pour le trio dimanche soir. Sauf qu’ils font face à un vrai collectif sublimé par des super talents en pleine confiance. Curry, bien sûr, mais pas seulement. Andrew Wiggins est en train de prouver rencontre après rencontre que sa sélection All-Star n’était pas usurpée. L’ailier canadien a encore une fois été le facteur X de son Golden State. Il a posté 27 points – dont 10 dans le quatrième quart-temps – et 11 rebonds tout en claquant un dunk absolument monstrueux sur Doncic. Une action qui résume cette partie. Et même cette série. Les Warriors sont juste trop forts quand ils sont aussi appliqués. Même s’ils ont connu des hauts et des bas en cours de jeu, ils ont su limiter les balles perdues (10) tout en défendant dur dans les moments clés. Ils n’ont pas paniqué quand les Mavericks ont repris le contrôle de la partie au milieu du deuxième quart-temps (33-42). Ils ont même accéléré dans les 3 dernières minutes pour mener d’une longueur (47-46) à la pause avant de porter le coup de grâce dans le troisième quart-temps. Leur marque de fabrique. Curry, Wiggins, Draymond Green ou Klay Thompson (19 points), tous se sont relayés pour creuser l’écart autour des 10 points. Ils ont ensuite géré jusqu’au buzzer final. Ils devront rééditer au moins une fois cette performance pour se qualifier pour leur sixième finale NBA en huit ans.
Vainqueurs dimanche sur le parquet de Dallas (109-100), les Golden State Warriors mènent désormais trois victoires à zéro dans la finale de la Conférence ouest. Un seul succès leur suffit pour retrouver la finale NBA, trois ans après.
Trois ans après, Golden State est tout près de goûter à nouveau à une finale NBA : les Warriors, portés par Stephen Curry et Andrew Wiggins, ont remporté (109-100) un troisième succès d'affilée contre les Mavericks, dimanche à Dallas.
Jamais une équipe menée 3 à 0 n'a réussi ensuite à remporter les quatre derniers matches d'une série en play-offs.
Stephen Curry a encore été prépondérant dans le succès de son équipe. Le meneur de jeu a joué juste et efficace (31 points, à 5 sur 10 derrière l'arc, 11 passes décisives).
Ses lieutenants Klay Thompson (19 points) et surtout Andrew Wiggins ont été de parfaits relais. L'ailier canadien a inscrit 10 de ses 27 points, son record en phase finale, dans le quatrième quart-temps, dont un dunk surpuissant sur Luka Doncic.
Dans un premier temps, l'arbitre a sifflé une faute offensive en raison d'un contact entre le coude de Wiggins et le cou de Doncic, qui est tombé à terre. Steve Kerr a demandé un « challenge » et après visionnage, le panier a été accordé, le contact n'ayant pas été considéré comme une « charge ». « Il m'a un peu touché mais je ne vais pas vous mentir, j'ai vu la vidéo, c'était impressionnant, incroyable même », a reconnu le Slovène beau joueur.
Sur l'action suivante, Wiggins a réussi une claquette qui a redonné de l'air aux siens (95-83), quand Dallas tentait de recoller au score.
Doncic trop seul en attaque
Mais Luka Doncic n'avait pas dit son dernier mot. Le prodige slovène a été exceptionnel dans ces douze dernières minutes, avec 21 points dans la musette, pour finir la rencontre avec 40 unités et 11 rebonds.
Problème, il a été trop seul en attaque. Sur les huit matches de Doncic à quarante points et plus en play-offs depuis trois ans, les Mavericks ont perdu six fois.
Hormis Spencer Dinwiddie (26 pts), très bon en sortie de banc, et Jalen Brunson (20 pts), les autres Mavericks, notamment à l'intérieur, ont été insuffisants. Le duo Reggie Bullock-Maxi Kleber a par exemple totalisé un terrible 0 sur 15 au tir en 65 minutes de jeu cumulées. Le meneur de jeu français Frank Ntilikina a joué quatre minutes en fin de premier quart-temps pour un tir raté et une passe décisive.
Les Mavs, chez eux, ont néanmoins recollé à cinq points à une minute et quinze secondes de la fin mais un tir primé de Jordan Poole a définitivement fait basculer la rencontre et probablement la série.
Si la maladresse à longue distance (13 sur 45) a encore puni Dallas, le mérite en revient aussi à la défense de Golden State, qui a par le passé construit ses succès - trois titres NBA en quatre ans (2015, 2017, 2018) et deux finales perdues (2016, 2019) - sur son attaque de feu et son rebond. Dimanche, ils ont de nouveau dominé les cercles (47 prises à 33, dont 14 offensives).
Tous ces ingrédients, sous la houlette de « chef Curry », viennent épicer le jeu des Warriors, désormais bien près de retrouver les sommets, après trois ans difficiles. « J'aime la position dans laquelle on se trouve maintenant. On sentait qu'il fallait prendre une victoire dès ce soir (dimanche). Quand on mène 2-0 et qu'on se déplace, il faut profiter de la dynamique », a commenté Steve Kerr.
Le match 4 aura lieu mardi soir à Dallas. Les Warriors y joueront une place en finale et les Mavericks un premier succès pour ne pas terminer fanny et entretenir un très, très mince espoir de retour dans la série.