David Blatt, l'ancien entraîneur de Cleveland et de Tel-Aviv, actuellement en poste à l'Olympiakos, a révélé qu'il souffre d'une sclérose en plaques.
Dans une lettre ouverte publiée par son club de l'Olympiakos, David Blatt a révélé qu'il souffrait d'une sclérose en plaques primaire progressive, forme la plus invalidante de la maladie. L'entraîneur israélo-américain, anciennement passé par les Cleveland Cavaliers avec lesquels il a atteint la finale NBA en 2015 et le Maccabi Tel-Aviv (vainqueur d e l'Euroligue en 2014), a été diagnostiqué « il y a plusieurs mois ». « Parfois la vie vous jette des choses à la tête, sans explication, sans que ça ne rime à rien, sans raison », écrit-il.
David Blatt ne quittera donc pas ses fonctions d’entraîneur de l’OLympiakos. Dans une lettre ouverte publiée par son club ce lundi, le coach américano-israélien annonce être atteint d’une sclérose en plaques graduelle primaire. Malgré la gravité de sa maladie, le technicien ne compte pas jeter l’éponge pour autant."Parfois, la vie vous met à l’épreuve sans explication. Ce sont des moments où, après l’avoir accepté, vous devez faire des choix qui mettent à l’épreuve votre vrai caractère", a expliqué en préambule l’entraîneur de 60 ans, qui a appris le diagnostic il y a 6 mois.
Sa condition ne devrait pas affecter son job, puisqu'il a prévu de continuer à entraîner. « Ne pas être aussi agile ou actif qu'avant n'influe pas sur ma capacité à mener, apprendre et inspirer les gens », poursuit-il.
"Le combat est réel et sans fin, car il n’y a pas de traitement pour cette maladie, mais elle n’est pas mortelle", a-t-il continué, assurant qu’il n’allait "rien abandonner" même si la maladie auto-immune "change beaucoup de choses dans votre qualité de vie et dans la capacité à faire des choses simples qui ont toujours semblé normales"
"Je suis un entraîneur et mon rôle est de mener une équipe et être une source d’inspiration pour les gens", assure celui qui a dirigé l’équipe de Cleveland arrivée en finale de la NBA en 2015, demandant à ses joueurs de présenter "la meilleure version d’eux-mêmes".
L’Olympiakos, qualifié en Euroligue dont il a été finaliste en 2017, évoluera en seconde division grecque cette année après une sanction à la suite de leur forfait pour leur match de play-offs contre leur rival, le Panathinaïkos.