Kyrie Irving et les Celtics remettent la machine en marche

Boston n'a pas douté longtemps. Deux jours après sa défaite à Miami (104-98), la première en 17 matches, le leader de la conférence Est - et meilleur bilan de la NBA (17-3) - s'est vengé sur le voisin floridien du Heat, Orlando (118-103). Avec un Kyrie Irving en grande forme, auteur de 17 de ses 30 points dans une première période à sens unique (73-47, 24e), les Celtics ont pu se contenter de gérer au retour des vestiaires, et Guerschon Yabusele a enfin eu droit à un peu de temps de jeu (2 rebonds et 1 contre en 7 minutes). Terry Rozier avait lui des jambes de feu en sortie de banc (23 points à 8/11, 6 rebonds, 2 passes).

Les deux équipes débutent ce match de façon très sérieuse. Evan Fournier côté floridien et Jayson Taytum côté Celtics se montrent offensivement dans ce début de rencontre (15-15). Mais le problème c’est qu’actuellement le Magic est en pleine crise de confiance. Boston le sait, et dès que les hommes de Brad Stevens décident de défendre tout devient compliqué pour Orlando. Non content de bien défendre, Kyrie Irving et les siens déroulent un basket offensif plutôt alléchant, bien aidés par une défense d’Orlando complètement à la ramasse (29-20). Malgré les temps-morts de Franck Vogel, Orlando est en pleine déroute et la fin de ce premier quart-temps est un véritable calvaire pour eux. Jaylen Brown se promène et Boston après 12 minutes mène déjà de 14 points sans réellement forcer (38-24)

Boston maîtrise son sujet
Mais comment cette équipe d’Orlando si séduisante en début de saison, peut aujourd’hui ne plus arriver à mettre un pied devant l’autre ? Offensivement, c’est le grand n’importe quoi, tous les tirs pris sont hors timing, DJ Augustin a du mal à gérer le tempo, et du banc Fournier et Vucevic assistent tristement à la nouvelle déroute de leur franchise sur le parquet du TD Garden (49-30). La défaite face au Heat n’a pas ébranlé la confiance de Boston à l’image d’Irving et Taytum qui font énormément de mal à leurs adversaires (60-38).

L’état d’esprit des Celtics est impressionnant. Malgré leur large avance, ils ne baissent pas d’intensité. Cette envie de faire mal à son adversaire est la marque des grandes équipes et sur ce début de saison Boston prouve qu’elle en est une. Un exemple avec Brown qui se jette sur une balle qui traîne, alors que son équipe domine outrageusement ce match. Un plongeon qui amène un tir à 3-points de Terry Rozier (23 points à 5/7 à 3 points) juste derrière. Ce comportement contraste avec le manque d’envie affligeant du Magic. A la pause le score est sans appel (73-47). Collectivement il y a un monde d’écart entre les deux équipes comme l’atteste le 10/18 à 3-points des hommes en noir.

Orlando affiche très peu d’envie…
Petite surprise, Vogel décide de commencer la seconde mi-temps avec Evan Fournier sur le banc. Mais rien ne change pour le Magic toujours aussi dominé par Boston. Irving continue de s’amuser et de faire parler sa qualité exceptionnelle de dribble. Pour Orlando, rien ne change, les Floridiens ne montrent pas plus d’envie que lors des 24 premières minutes déjà disputées. C’est chacun pour sa pomme. Un état d’esprit plus au moins surprenant, et qui n’a pas fini de faire jaser. Rozier continue de se faire plaisir en attaque et permet à son équipe de dépasser la barre des 30 points (99-67).
Pour le dernier quart-temps, les deux coachs décident d’ouvrir leur banc. Les remplaçants du Magic jouent plus libérés en profitant d’une défense adverse plus clémente. Mario Hezonja se montre en attaque mais aussi défensivement. Marreese Speights trouve la mire à longue distance.

Les dernières minutes du match sont aussi pour Guerschon Yabusele l’occasion de jouer ses premières minutes dans cette fin de rencontre. Le Français ne va malheureusement pas inscrire de points dans cette partie. Le Magic réduit un peu l’addition dans cette fin de match, mais ça ne l’empêche pas de s’incliner pour la 7e fois consécutive (118-103). Dès demain Orlando essaiera de stopper cette descente vers les bas-fonds de la conférence Est en tentant de venir à bout des Sixers privés de Ben Simmons pour l’occasion.