Joel Embiid s'occupe des Blazers sous les yeux de sa maman

Avec 28 points et 12 rebonds, Joel Embiid confirme qu’il est en très grande forme, et dans son sillage, les Sixers donnent une leçon d’enthousiasme (101-81) à des Blazers bien tristes. Aux côtés du Camerounais, Ben Simmons a montré aussi tout son talent en frôlant un triple double (16 points, 9 passes décisives et 8 rebonds). Seule ombre au tableau côté Philly, le coup reçu au visage qui a contraint Timothé Luwawu-Cabarrot à rentrer aux vestiaires avant tout le monde. Rien de grave cependant.

En face, seul Damian Lilliard a surnagé dans cette rencontre avec 30 points. Son acolyte CJ McCollum a même vécu un véritable enfer… avec 5 points à 1/14 aux tirs.
Plus de six minutes sans marquer le moindre point…

En grande forme actuellement, les Sixers débutent le match pied au plancher. Comme très souvent, c’est Robert Covington qui allume la première mèche à longue distance. Portland n’arrive à rien dans ce début de match, à l’inverse de Ben Simmons qui par deux pénétrations lance parfaitement son match et par la même occasion celui de son équipe (7-0).

Le temps mort pris par Terry Stotts ne change rien, les Blazers n’y arrivent pas. Après six minutes de jeu, Portland n’a pas inscrit le moindre point et a manqué ses 13 premiers tirs ! Etouffés par une défense des Sixers omniprésente, les coéquipiers de Damian Lillard sont à l’agonie. En sortie de banc, Shabazz Napier score les cinq premiers points de son équipe, mais l’écart est déjà fait dans ce premier quart temps (19-5).

Portland semble profiter d’une petite baisse de régime des Sixers pour réduire un tout petit peu l’écart (21-10), mais Joel Embiid fait parler sa puissance sous le cercle pour inscrire un panier plus la faute. Il le célèbre à sa manière devant un public acquis à sa cause. Après 12 minutes de jeu, les Sixers dominent assez facilement la rencontre (26-14).

Philadelphie contrôle cette première mi-temps
Les Sixers continuent de dérouler leur très beau basket d’attaque. Mais c’est avant tout défensivement qu’ils font un énorme travail. Présents sur les lignes de passes, ils forcent leurs adversaires à prendre des tirs compliqués. Incapable d’avoir une fixation à l’intérieur, Portland ne peut compter que sur ses lignes arrières pour faire la différence. Sous les panneaux, on est loin du Jusuf Nurkic dominant de fin de saison dernière. Le Bosnien se retrouve sans solution face à Embiid. Il faut attendre pratiquement 18 minutes et la présence du Camerounais sur le banc pour le voir inscrire ses deux premiers points dans la partie.

Les Trail Blazers s’accrochent pourtant (35-25). Heureusement pour Portland, Damian Lillard est plutôt dans un bon soir (17 points à la mi-temps) et il permet aux siens de revenir sous la barre des 10 unités (39-31). Mais il en faut plus pour déstabiliser les hommes de Brett Brown qui malgré leur jeunesse font preuve de beaucoup d’autorité et surtout de sérénité. JJ Redick, Joel Embiid et Dario Saric vont punir à longue distance la défense adverse, et permettre à Philly de rejoindre les vestiaires avec 13 points d’avance (50-37).

Embiid puis Simmons, d’un énorme dunk, lancent de la meilleure des manières ce troisième quart-temps et maintiennent l’écart dans la rencontre. Portland semble être un peu plus concerné que lors des 24 premières minutes et toujours grâce à Damian Lillard, les Trail Blazers s’accrochent. Néanmoins, ils ne descendent pas sous la barre des 10 points. La faute à JJ Redick à 3-points et à un Joel Embiid tout aussi dominateur (66-55).

Moins dans le rythme offensivement que lors de sa première mi-temps, Philadelphie reste par contre toujours aussi fort défensivement. Comme l’atteste l’énorme contre qu’Embiid va infliger à Damian Lillard en fin de quart temps. Sans doute son passé de volleyeur au Cameroun qui ressurgit pendant un instant… Après trois quart-temps, les Blazers restent derrière et on les voit mal inverser la tendance (70-57).
Joel Embiid fait plaisir à sa maman et à tous les fans des 76ers…

Sous les yeux de sa maman, Joel Embiid continue de se jouer d’un Nurkic qui se souviendra longtemps de leur première opposition de la saison. Peu utilisé ce soir, Timothé Luwawu-Cabarrot inscrit à longue distance ses 3 premiers points de la partie pour maintenir l’écart (75-61). Parti de trop loin, Portland n’y arrivera probablement pas ce soir. Son adversaire est plus fort.

Pourtant Damian Lillard donne tout pour maintenir un infime espoir, mais seul contre la qualité de drive de Ben Simmons, l’adresse de Covington et surtout la classe d’Embiid, c’est mission impossible (88-69). Terry Stotts l’a compris et décide d’envoyer son banc sur le terrain finir la rencontre.

Revers logique pour une équipe de Portland qui s’est plombé la soirée avec son départ catastrophe face à des Sixers dominateurs de bout en bout (101-81).