Le Lokomotiv Kuban se console avec la troisième place

Le Lokomotiv Kuban, guidé par Malcolm Delaney et Ryan Broeckhoff, a fait la différence après la pause contre Vitoria, dimanche, lors du match pour la troisième place de l'Euroligue (85-75).

On se souvient souvent du vainqueur, rarement du finaliste malheureux et encore moins du troisième. Sans Anthony Randolph, l'un de ses joueurs majeurs, le Lokomotiv Kuban a pourtant joué le jeu jusqu'au bout dimanche, pour son premier Final Four. À Berlin, le club russe a remporté une consolante pas franchement emballante contre Vitoria (85-75), sans doute éreinté et démotivé après sa défaite amère contre Fenerbahçe deux jours plus tôt (88-77, a.p.).

Devant après un premier quart-temps brouillon (20-16), mené de deux points à la mi-temps (40-42), le Lokomotiv a fait la différence après la pause. Aucune des deux équipes, très proches en première période, n'avait alors compté plus de quatre points d'avance. Le club russe s'est détaché sous l'impulsion de son scoreur américain Malcolm Delaney (21 points, 5 rebonds, 4 passes et autant d'interceptions) et de la gâchette australienne Ryan Broeckhoff (21 points à 7/10, 29 d'évaluation).

Bourousis peu utilisé
Kuban, propre dans la tenue du ballon (7 perdus seulement, contre 15 pour Vitoria), a dépassé la barre des dix points d'avance pour la première fois sur un tir lointain de Matt Janning (64-53, 31e). Le Vitoria de Ioannis Bourousis, monstrueux en demie mais préservé dimanche (18 minutes), a alors définitivement lâché prise et laissé son retard s'accroître (65-83, 36e).

Kim Tillie, plus discret que contre Fenerbahçe en attaque (7 points, 6 rebonds), a passé l'essentiel de la partie sur le parquet (32 minutes), comme son remuant meneur Darius Adams, meilleur marqueur (25 points) et évaluation (31) du match. Fabien Causeur, gêné par des douleurs au dos, n'est pas entré en jeu.