NEWS BASKET BEAFRIKA

NEWS BASKET BEAFRIKA

Le portail basket de référence à l'international


LeBron James là haut, tout là haut

Publié par NBB sur 4 Juin 2015, 14:54pm

Catégories : #NBA

LeBron James là haut, tout là haut

Double champion NBA (2012 et 2013), LeBron James peut réussir la passe de trois face au Golden State Warrios à partir de la nuit prochaine lors des Finales NBA. Le faire avec sa ville de Cleveland le ferait un peu plus entrer dans la légende. Il se rapprocherait aussi toujours plus de Michael Jordan.


Qui peut aujourd’hui être comparé à LeBron James dans l’histoire de la NBA ? Sa Majesté Jordan et c’est tout. Le "King" autoproclamé a atteint un tel niveau d’excellence qu’il n’est plus de la catégorie des simples stars de l’histoire de cette ligue. Il en est, déjà, une légende. Oui, James n’a, à l’heure qu’il est, que deux titres. Oui il a perdu trois finales. Oui, il a parfois (une fois surtout) raté sa communication. Mais son retour à Cleveland, sa saison avec les Cavaliers et surtout ses finales de conférence face à Atlanta ont fait oublier tout le reste. James est aujourd’hui tout près de la galaxie Jordan.


11 juillet 2014, par ces mots: "I’m coming home", en Une du très respecté et respectable Sport Illustrated, LeBron James annonce son retour à Cleveland. Il pose la première pierre, non pas d’une rédemption, mais d’une élévation. Couronné à Miami, en compagnie de Dwyane Wade et Chris Bosh ses finalement encombrants "amigos", James revient sur ses terres. Là où il a été tant adulé puis tant haït. Onze mois plus tard, "LBJ" a emmené ses Cavs en finale. Plutôt il a porté les Cavaliers jusqu’aux portes du titre. En finale de conférence, James a réalisé l’une des plus belles séries de Playoffs de l’histoire.


Un match de légende face à Atlanta
Avec 30,3 points, 11 rebonds et 9,3 passes, LeBron a manqué le triple-double sur une série de Playoffs de très peu. Une performance réalisée par cinq joueurs dans l’histoire de la Ligue (Jason Kidd, Fat Lever, Magic Johnson, Wilt Chamberlain et Oscar Robertson). Mais seuls Magic (25,8 points, 10 rebonds et 12,8 passes), Wilt Chamberlain (28 points, 26,5 rebonds et 11 passes) et Oscar Robertson (28,8 points, 11 rebonds et 11 passes) l’ont fait dans les proportions desquelles James s’est approché face à Atlanta. Son match 3 restera à jamais comme un match de légende, jugez plutôt : 37 points, 18 rebonds et 13 passes décisives. Tout aussi fabuleux que ses 45 points, 15 rebonds et 5 passes pour forcer un match 7 au Boston Garden face aux Celtics en 2012. Jamais Michael Jordan n’a réussi de telles statistiques en Playoffs.


Si aujourd’hui, LeBron James peut être comparé à "His Airness" malgré quatre titres en moins, c’est bien par ce côté "all-around" (complet en Français sans que la traduction ne rende parfaitement la portée du terme). A la manière d’un Magic Johnson, James peut évoluer à tous les postes. Bill Cartwright, triple champion avec Jordan (1991, 1992, 1993) exprime bien la chose dans L’Equipe du jour : "Michael était un arrière polyvalent basique. LeBron c’est quoi ? Un meneur ? Un arrière ? Un ailier ?" Inclassable. Intouchable. Indéfendable. "Michael était difficile à garder en défense mais LeBron est vraiment impossible à défendre. Mettez-lui un grand, il va le contourner, mettez-lui un petit, il va l’écraser. C’est un cauchemar" poursuit Cartwright. Avec cinq finales de suite, LeBron fait déjà mieux que l'ancienne star des Bulls (deux fois trois).


Sur les temps de passage de "MJ"
Sur le chemin de l’inexorable ascension de LeBron James se dressent désormais les Golden State Warriors. Le duel ne pouvait (quasiment) pas être plus alléchant. Entre James, sorte de dinosaure de la Ligue (12 saison en NBA) bien qu’il n’affiche que trente printemps, et Steph’ Curry, le vent de fraîcheur et MVP de la saison régulière. "Baby face Curry" sera-t-il capable de porter les siens comme le fait son illustre aîné ? Pour ses premières finales NBA, le gamin pourrait être impressionné. On sait pourtant que rien ne peut l’éloigner du plaisir du jeu. Mais l’équation de cette finale reste de savoir comment les Warriors du coach débutant Steve Kerr - comme David Blatt son homologue des Cavs – vont pouvoir arrêter "l’élu". Draymond Green, deuxième au trophée de meilleur défenseur de la saison, va devoir se coltiner la bête. La dernière fois, le numéro 23 des Cavaliers s'était fendu du 42 points, 11 rebonds et 5 passes.
Tous les fans de basket au monde attendent un récital de LeBron James. S’il réussit à emmener les siens à la victoire, non seulement James offrira à Cleveland son premier sacre après un demi-siècle d’une poisse devenue légende, mais il ajoutera une troisième bague à sa main. A 30 ans. Exactement comme un certain Michael Jordan.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Articles récents