Luol Deng rancunier envers le staff médical des Bulls

Il semble que le torchon commence sérieusement à brûler entre les Bulls et Luol Deng. On sait maintenant qu'il ne sera pas prolongé la saison prochaine et qu'il sera donc free-agent pour la saison 2014-2015. Rappelez-vous aussi que durant les play-offs cette année, Deng est tombé malade suite à une réaction à une ponction lombaire. Un écoulement de liquide spinal dans le corps l'avait contraint à rester à l'hôpital et donc louper le second tour des play-offs. Aujourd'hui, il semble que la rancoeur soit présente dans les rangs du clan Deng, aussi bien le joueur que son agent Herb Rudoy:

"Nous n'avons jamais négocié. Nous avons eu plusieurs rencontres. Une pour discuter de ce que le corps médical avait fait, ou n'avait pas fait d'ailleurs après son écoulement de liquide spinal, ce qui lui a causé beaucoup de soucis."

Le petit mot intéressant ici, c'est sur ce que n'aurait pas fait le staff médical. Rudoy s'explique justement:

"Mais il a été contrarié que l'équipe médicale des Bulls partent à Miami avec l'équipe; le laissant seul à l'hôpital à Chicago au moment où il a perdu plus de 6 kilos et qu'il est tombé gravement malade à cause de ce liquide spinal dans le corps. Deng a été malade pendant des semaines après cela."

On comprend que le joueur se soit senti délaissé à ce moment précis. On ne sait pas ce que veulent les Bulls: garder Deng mais aussi améliorer l'équipe autour de Derrick Rose. Dans tous les cas, les choses semblent claires pour son agent:

"Je sais que le marché va être incroyable pour Luol Deng. Les fans des Bulls doivent savoir que Luol adore jouer à Chicago. Mais si les Bulls ne veulent pas lui offrir une extension de contrat, il va être obligé de regarder le marché et de faire le meilleur pour lui."

On ne sait pas si cette stratégie va faire plier les Bulls. Si Deng venait à être sur le marché, de nombreuses équipes pourraient être intéressées par son profil. A moins, qu'au final, il signe un nouveau contrat moins honéreux avec les Bulls. L'affaire ne fait que commencer...