Les Spurs humiliant les Clippers

A domicile, San Antonio a obtenu jeudi sa victoire la plus large de la saison face aux Los Angeles Clippers, pourtant une des meilleures équipes de l'Ouest cette saison (125-87).

Ce n'est pas bien de s'amuser aux dépens des autres. Pourtant, les Spurs ne s'en sont pas privés face à des Clippers qui, eux, n'ont plus la tête à faire la fête depuis le début du mois (5 défaites en 7 matches). « Pour l'essentiel, ça vient du fait qu'on s'amuse, qu'on joue avec confiance », a apprécié DeMar DeRozan à l'issue d'un match à sens unique où « l'autre » équipe de L.A. a tenu une dizaine de minutes (26-23, 10e) avant de recevoir un éclat à la fin du premier quart-temps (38-27, 12e).

Devant son public, San Antonio a passé la deuxième lame au début de la troisième période, entamée par une faute technique sifflée à l'encontre de Danilo Gallinari dès l'entre-deux. Alors qu'ils s'étaient maintenus sous les dix points de retard à la pause (66-57), les Clippers en comptaient 19 au bout de 2'11 de jeu (76-57). Tout le monde s'y est mis côté Spurs avec sept joueurs à au moins 10 points dans le sillage de LaMarcus Aldridge (27 points). Et au final un écart (+38, 125-87) qui est à la fois le succès le plus confortable des Texans cette saison et le revers le plus large des Californiens.

Très tôt, le coach des Clippers, Doc Rivers - qui doit faire sans Lou Williams - avait remarqué que la soirée allait être longue : « Je me suis tourné vers un de mes assistants et lui aie dit que même si on mettait des paniers, on perdrait le match parce que les Spurs shootaient tellement bien (59 % au final). » La joie de jouer on vous dit. « La balle bouge bien, on s'entraide en défense. C'est ce qui rend ce jeu amusant, insiste Rudy Gay (22 points). Réussir l'action juste, être bien ensemble. » Ce qui leur permet de retrouver par séquences ce sublime jeu collectif qui a longtemps été leur marque de fabrique. Et de se replacer au classement (10e, 15 v-14 d) en étant en embuscade derrière Sacramento (8e, 15 v-12 d).