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Lauri Markkanen permet aux Bulls de renouer avec la victoire

Publié par NBB sur 9 Décembre 2017, 08:08am

Catégories : #NBA

Lauri Markkanen permet aux Bulls de renouer avec la victoire

Après dix revers de suite, les Bulls renouent avec la victoire en s’imposant 119-112 sur le parquet des Hornets. Il aura fallu une prolongation aux hommes de Fred Hoiberg pour mettre fin à leur spirale négative, et c’est Lauri Markkanen (24 pts, 12 rbds) qui libère les siens avec un 3-points décisif à deux minutes de la fin et plusieurs actions de grande classe. À ses côtés, Nikola Mirotic effectue une rentrée gagnante mais discrète avec 6 points en 14 minutes.

Mirotic-Portis ensemble dans la raquette
C’est Dwight Howard qui met Charlotte sur les bons rails. Robin Lopez lui sert sa version du « Dream Shake » mais Howard le bâche, et sur le rebond, il s’en va en coast-to-coast dunker sur toute la défense des Bulls. Charlotte est devant après cinq minutes : 10-6. En face, Kris Dunn est vraiment très entreprenant ces derniers temps, et son agressivité pose de gros problèmes aux Hornets. Nicolas Batum lui répond à 3-points, puis c’est au tour de Marvin Williams, et Charlotte creuse un petit écart : 23-15.

Il faut attendre la grande rentrée de Nikola Mirotic pour que Chicago se réveille. L’intérieur des Bulls égalise (23-23), et pour l’anecdote, il partage la raquette avec… Bobby Portis. Grâce à ce dernier, Chicago termine le quart-temps sur un 16-2 pour mener 31-25 après douze minutes.

Le fadeaway improbable de Howard
Les Hornets réagissent immédiatement par un 8-0, et le match s’équilibre. Côté Bulls, David Nwaba est une vraie pile électrique, et son énergie est contagieuse. Côté Hornets, Batum redonne l’avantage aux Hornets (41-39) mais il se fait ensuite bâcher par Justin Holiday. Aucune formation ne parvient à refaire un écart, et on en profite pour admirer la technique de Lauri Markkanen. Sur un drive main gauche, il nous gratifie d’un lay up digne des plus beaux meneurs de jeu. Une merveille ! À la pause, c’est l’égalité parfaite (52-52) et franchement, c’est plus que logique.

Au retour des vestiaires, le Finlandais continue son show face à des Hornets privés de la paire Zeller-Kaminsky sous les panneaux. Dans son sillage, Chicago signe un 7-2 pour mener 65-61 mais Charlotte répond par un 7-0 avec un 3-points de Marvin Williams ! Le match s’équilibre à nouveau, et Dwight Howard continue son chantier, en attaque comme en défense. Mieux, il nous gratifie d’un buzzer beater à la Kobe. Un fadeaway sur une jambe à six mètres à la fin du 3e quart-temps. Il en rigole, et Charlotte mène 79-75.

Dunn-Markkanen, le duo gagnant
Dans le 4e quart-temps, Bobby Portis et Nikola Mirotic, encore associés, renversent le match pour donner cinq points d’avance aux Bulls (88-83). Mais les Hornets sortent alors un joker de leur poche : Treveon Graham. Il plante 9 points de suite, relayé ensuite par Walker qui inscrit six points d’affilée. Et voilà Charlotte devant (96-95) à cinq minutes de la fin.

Lauri Markkanen prend les choses en main, et il redonne par deux fois 4 points d’avance aux Bulls (104-100, puis 106-102). Il reste 49 secondes à jouer… C’est finalement par leur agressivité que les Hornets vont parvenir à arracher la prolongation. Les bras de Michael Kidd-Gilchrist et de Walker ne tremblent pas aux lancers-francs, et le meneur des Hornets égalisent 106-106 à cinq secondes de la fin. C’est parti pour cinq minutes de plus.

Les Bulls sont dans l’action et ils prennent les devants. Dunn, toujours aussi agressif, s’en va inscrire un panier hyper compliqué sur le nez de Howard. Puis c’est encore lui qui ressort un bon ballon pour Markkanen qui fait mouche à 8 mètres (113-108). Il reste deux minutes, et les Bulls mènent de cinq points. C’est énorme dans un match aussi serré, et ce sera d’ailleurs suffisant puisque Chicago s’impose finalement 119-111. C’est le plus gros écart du match pour mettre fin à une série de 10 défaites d’affilée. Avec le talent du tandem Dunn-Markkanen et le retour attendu de Zach LaVine, Chicago peut envisager l’avenir avec optimisme. Pour Charlotte, on est plus pessimiste car on ne voit aucune marge de progression. Comme si c’était déjà la fin d’un cycle.

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