Au terme d'une partie indécise de bout en bout, le Paris Levallois avec une performance capitale de son pivot Vincent Poirier, a triomphé de l'ASVEL, 69-65.
L'affrontement entre l'ASVEL, troisième du championnat, et le Paris Levallois de Neil Wilfried Londoumon (3 points, 1 passe décisive et une interception en 12 minutes) , septième, deux équipes qui s'étaient partagées les victoires durant la saison, promettait beaucoup de suspens... Et ça n'a pas manqué. Au terme d'une partie indécise de bout en bout, avec nombre de changements de leaders, le PL a fini par prendre le meilleur sur les Verts (qui évoluaient sans Livio Jean-Charles), 69-65.
A toi, à moi : les deux équipes n'ont quasiment jamais cessé de se reprendre l'avantage. Le PL a commencé en fanfare, réussissant un superbe premier quart-temps (24-13, en shootant à 9/12), avant que l'ASVEL ne réponde par un 20-11 pour revenir à 33-35 à la pause. A la faveur d'un 10-2 au retour des vestiaires, les Rhodaniens ont pris les devants, et semblaient tenir le match quand le PL est revenu dans le quatrième quart, et inversa la vapeur via un 10-0. Cette fois, l'ASVEL ne reviendrait pas.
Le Paris Levallois s'est appuyé sur son axe 1-5. Ainsi le meneur Bacary Seydi, via ses flèches à longue distance, permit aux siens de rester toujours en vie (23 points à 5/7 derrière l'arc, avec 3 rebonds et 4 passes), et surtout le pivot Vincent Poirier, du haut de ses 2,09 m, délivra un énorme double-double (17 points et 19 rebonds, 33 d'évaluation en 30 minutes). Kévin Dinal a ajouté 12 points. Pour l'ASVEL, Gide Noel a compilé 25 points et 7 rebonds, Alexandre Chassang 12 points, 7 rebonds, 4 passes et 3 interceptions.
Samedi, à 20h30, en demi-finale, le Paris Levallois affrontera Chalon-sur-Saône, tombeur de Nancy (87-70).