Houston dépose une fessée sous le sapin des Bulls

Si James Harden a la barbe du Petit Papa Noël, ce n’est pas pour rien. Comme son illustre sosie, The Bearded One s’en est allé déposer de gros cadeaux, mais dans les paniers du United Center de Chicago, aidé dans sa tache par ses collègues de Houston. Au final, c’est une sacrée rouste que les Bulls ont trouvé sous le sapin, 120 à 97, pour ce qui restera comme l’un des pires matchs de l’ère Thibodeau, au moins jusqu’à aujourd’hui.

Ses hommes ont bafoué leur jeu, et ont encaissé, donc, la bagatelle de 120 points, égalant ainsi leur pire performance depuis que leur coach s’est assis sur le banc. Les Rockets s’en sont allés dès la moitié du premier quart-temps, laissant leurs adversaires du soir complètement à la ramasse. Comme l’a formulé Thibodeau après la rencontre: « Ils nous ont complètement dominés dès le départ. » Le chiffre qui résume la soirée cauchemardesque des locaux ? Les texans les ont humilié 66 à 32 dans la peinture.

Le Père Harden, donc, avait une hotte bien remplie (26 points, 6 assists, 5 rebonds), le tout en ne prenant que 13 shoots. Sa faculté à attirer la faute a été bien mise en valeur, puisqu’il a tiré pas moins de 13 lancers-francs, desquels 11 ont fait mouche. Mais le vrai héros de la soirée, même s’il ne porte pas la barbe, est bel et bien Omer Asik. Pour ses retrouvailles avec son ancienne équipe, le pivot turc a sorti le très, très, très grand jeu (20 points, 18 rebonds, 3 blocks). Une performance inédite à Houston depuis Yao Ming en 2005. Le reste du 5 a été excellent, Jeremy Lin (20 points, 11 assists) en tête. Les récentes critiques sur sa compatibilité avec Harden ont trouvé une réponse. Chandler Parsons (23 points) a fait le taf, tout comme Marcus Morris (10 points, 5 rebonds).

Pour les locaux, la seule véritable réplique est venue du banc, sous la forme de Nate Robinson (27 points). Fait intéressant, le mini-meneur a inscrit la totalité de ses points en 2e mi-temps. Trop tard quand les adversaires mènent déjà de 20 unités… A part lui, seuls Luol Deng (14 points, 5 rebonds) et Marco Belinelli (15 points) ont passé la barre des 10 points. Joakim Noah (8 points, 9 rebonds, 5 turnovers) a été trop juste, et que dire de Carlos Boozer (6 points, 3 rebonds)…

Les deux équipes arrivent donc, après cette rencontre, à un bilan identique de 15 victoires pour 12 défaites. Les Rockets continuent leur très impressionante série de victoires consécutives, qui passe à 4: après les Knicks, les Sixers, et les Grizzlies, ce sont donc les Bulls qui se mettent à genoux devant eux. Rien que ça. Inversement, le calendrier sympathique de Chicago devrait jouer en leur faveur pour commencer 2013: Indiana, Washington, Charlotte puis Orlando. Avant de recommencer les choses sérieuses face au Heat. A eux d’arriver là dans de meilleures conditions.

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