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Les Pacers dominent les Knicks à Indianapolis et affronteront Miami Heat en finale de la conférence est

Publié par News Basket Bêafrika sur 19 Mai 2013, 05:53am

Catégories : #NBA

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Après un duel accroché où New York aurait pu arracher le match 7, les Pacers ont réussi à s’imposer dans leur salle malgré un coup de chaud incroyable des Knicks dans le troisième quart-temps. Indiana s’impose donc en six matchs et rejoint le Miami Heat en finale de conférence. Score final 106-99.

 

La révélation Lance Stephenson

 

Le début de match tourne vite à l’avantage des pensionnaire du Bankers Life Fieldhouse, qui poussent très vite la balle dans le camp adverse, alors que les Knicks attaquent la rencontre sur des phases de presse tout terrain. Les Pacers, plus rapides et plus athlétiques se projettent très vite d’un panier à l’autre et les Knicks leur offrent alors des paniers en semi-transition. Après 6 minutes, et une attaque new-yorkaise moribonde, Indiana mène de 8 points (17-9, 6min36 à jouer dans le 1er quart) et le match semble presque déjà perdu pour New York, totalement endormi. Le coup d’accélérateur vient d’un des joueurs qui a explosé cette saison à Indiana : Lance Stephenson. Avec 9 points dans le premier quart-temps, il a très bien attaqué le plus gros match de sa carrière. Et ça ne fait que commencer. Il sera efficace tout le match et signe une très très grosse performance : 25 points et 10 rebonds. Pour un role player, il apporte beaucoup plus que son rendement habituel. Il aussi rentré certains tirs très importants en seconde mi-temps alors que les Knicks tentaient de prendre le contrôle du match.

 

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A la fin du premier quart-temps pourtant, les Knicks sont revenus dans la partie et ne perdent plus que de 2 points (29-27). Leur défense de cadet n’a pas tenu le choc, mais Carmelo Anthony est dans un grand soir. Avec 12 points dans les douze premières minutes, il ne fait que commencer sa démonstration de basket.

 

Les trois points pleuvent côté New York

 

Sans l’apport d’Anthony, parti s’asseoir en début de second quart, les Knicks n’arrivent plus à mettre un panier, et vont déchanter dans les première minutes. Il faudra alors que Mike Woodson fasse appel à son pompier de service. Melo revient après 4 minutes de la pause et maintient son équipe à flots alors que Stephenson continue son festival (il terminera la mi-temps avec 16 points). Carmelo a marqué 20 points en première mi-temps, dont 6 tirs de suite. Pourtant, ses Knicks sont menés de 8 points à la pause (55-47 Indiana).

 

C’est dans le troisième quart-temps que les Knicks vont tenter leur coup : les 11 points de Carmelo Anthony dans la période aident bien évidemment, mais ce sont les autres joueurs qui sortent un peu de leur boite et soutiennent enfin le meilleur scoreur de la saison régulière. Alors que David West (17 points, 5 rebonds) et Hibbert font la loi à l’intérieur, c’est d’abord Iman Shumpert qui va prendre feu, rentrant 5 trois points dans le quart-temps. Il marquera 17 de ses 19 points (5/6 à trois points) dans le quart-temps. D’ailleurs, à part un tir à trois points de J.R. Smith, ce sont Anthony et Shumpert qui ont marqué tous les points des Knicks. Avec 34 unités, c’est leur plus grand total pour un quart-temps sur la série contre Indiana. Les tirs pleuvent de toute part, et la défense des Pacers, d’habitude si alerte, se retrouve sur les talons. Les 12 points d’avances (63-51, 9min05 à jouer dans le 3e quart-temps) que les Pacers s’étaient battus pour obtenir vont fondre comme neige au soleil face à des Knicks en feu. Il faut même un lay-up miraculeux de Paul George à 0.2 secondes de la fin pour que les Pacers arrivent à arracher l’égalité à l’entame du money-time (81-81). Le sophomore aura réalisé une sacré série : en plus de sa défense féroce, il a encore livré un match plein avec 23 points, 5 rebonds et 4 passes.

 

Roy Hibbert, dernier rempart

 

Mais le patron des Pacers, depuis le début des playoffs, est une montagne de 2m16. Roy Hibbert, qui nous avait tellement déçu pendant toute la saison régulière, a élevé son niveau de jeu de façon irréelle. Son dunk dans le 3e quart-temps sur un Tyson Chandler (2 points, 6 rebonds, 6 fautes en 23 minutes) inexistant toute la série n’est qu’un exemple de sa domination sur les intérieurs new-yorkais. L’ancien de Georgetown est un monstre en défense, mais sait aussi participer offensivement. Il offre un point d’ancrage capital aux Pacers. Il termine le match avec 21 points et 12 rebonds. Il a mis une pression telle sur Kenyon Martin (5 points, 4 rebonds et 6 fautes en 21 minutes) et les autres « grands » des Knicks, comme le prouve ses 12 lancers francs1, que la défense des Knicks, déjà fragile, a complètement explosé.

 

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Mais surtout, il a été auteur de peut-être la plus belle action de tous ses playoffs. Alors que grâce à Chris Copeland (9 points) et J.R. Smith (15 points en 15 tirs…), les Knicks prennent l’avantage dans les premières minutes du 4e quart-temps (92-90, 5min43 restantes), Hibbert s’en va contrer Carmelo Anthony au dessus de l’arceau alors que le franchise player s’en allait au dunk. Ce bloc monstrueux, le 5e du match pour le Pacer, va complètement sortir Anthony et les Knicks du match : 3 pertes de balles et une faute offensive sur les 4 possessions suivantes par Melo pour les Knicks. Indiana en profite pour reprendre les devants, sous l’impulsion de Stephenson (encore lui !) qui met un 7-0 à New York, et les envoie en vacances. Carmelo Anthony terminera bien ave 39 points marqués (15/29 au tir) et 7 rebonds, mais le jeu collectif – autant en défense qu’en attaque – des Pacers aura été plus fort que les nombreuses isolations que les Knicks ont continué à mettre en place possession après possession.

 

George Hill, qui a débuté le match alors que sa présence était incertaine, n’était forcement pas en rythme mais a assuré sur la ligne dans les dernières secondes (4/4). Il signe son retour avec 12 points, 7 rebonds et 4 passes). Les Knicks n’avaient pas assez d’armes pour répondre aux joueurs de Frank Vogel. Seulement trois joueurs à plus de 10 points, c’était bien trop peu face à tous les titulaires des Pacers qui terminent en double figures.

 

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Indiana a maintenant rendez-vous avec un bien plus gros poisson : le champion en titre. Dans une revanche du second tour de playoffs de l’année dernière, les Pacers vont tenter de pousser le Heat dans leurs derniers retranchements. Ils peuvent s’appuyer sur leur invincibilité à domicile lors de ses playoffs. En battant les Knicks ce soir, ils portent leur bilan à 6-0 depuis le début de la campagne 2013.

 

Pour les Knicks, c’est une très belle saison qui s’achève, où ils auront tout de même remporté 57 matchs en saison régulière et fait plaisir à leurs fans en remportant leur premier titre de division depuis près de 20 ans. Les Pacers étaient simplement plus forts.

 

 

 

 

 

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