Euroligue dames: Leedham guide Bourges

La joueuse anglaise, ici face à Honti, a fait un bien fou à son équipe en se démenant pour compliquer la vie des Italiennes.? - photo olivier martin

Bourges a enchaîné un deuxième succès (79-67 face à Schio), mercredi lors de la 2e journée de l'Euroligue, alors que Lattes-Montpellier n'a rien pu faire contre Ekaterinbourg (58-74).

Tout va bien jusque-là pour Bourges. Les Tango ont enregistré une deuxième victoire en deux matches, face au club italien de Schio (79-67). Les vice-championnes de France sont 2es du groupe B, juste derrière le Fenerbahçe Istanbul. Les Berruyères avaient plutôt mal entamé le match, menées de 8 longueurs après 7 minutes (2-10). Elles ont réussi à revenir à 20-20 à la fin du premier quart-temps. Un 10-0 au début du deuxième quart leur ont permis de faire l'écart (36-28, 18e) pour prendre le contrôle du match.

Marianna Tolo (11 points) a éloigné la menace quand les Italiennes sont revenues à 54-52 (29e) sous l'impulsion de Chiney Ogwumike (12 pts). Johannah Leedham termine meilleure marqueuse pour Bourges (19 pts), qui ira défier mercredi prochain les Allemandes d'Orenbourg sur leur parquet.

Montpellier a bien résisté

En revanche, dans le groupe A, Lattes-Montpellier a logiquement cédé face à Ekaterinbourg, l'un des plus gros budgets de la compétition (58-74). Les championnes de France sont pourtant revenus à 6 points à 8 minutes de la fin. Mais le club russe de Sandrine Gruda (6 pts, 7 rbds), demi-finaliste la saison dernière, a repris le large, notamment grâce à la pivot polonaise Ewelina Kobryn (21 pts, 6 rds). Montpellier concède un coup d'arrêt après sa victoire à Galatasaray mais sans compromettre son avenir dans la compétition.

Sandrine Gruda (Ekaterinbourg) : «On a réussi un bon match, on a surtout été très concentrées, nous ne sommes pas venues en France la fleur au fusil. Ça s’est bien passé, même si Lattes nous a proposé une belle opposition, avec beaucoup d’alternance dans son jeu, et une défense intense, comme c’est souvent le cas dans le basket français. Cette saison, l’objectif est d’être plus constant dans nos efforts et nos résultats. Et bien sûr de gagner le Final Four. Sur un plan plus personnel, même si j’étais fatiguée, c’est toujours un plaisir de revenir en France, de revoir la famille, les copines de l’équipe de France.»

Valéry Demory (entraîneur de Lattes-Monpellier) : «Si l’on m’avait dit, avant les deux premiers matches face à Galatasaray et Ekaterinbourg, que l’on allait en gagner l’un des deux, j’aurais signé tout de suite. Ce qui me rassure, c’est que l’on a eu trois jours de travail pour préparer ce match, et que le travail, quelque part, a payé. Elodie (Godin) et Jenna (O’Hea) étaient diminuées et leur apport nous a manqué.»