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CM: Les Américains favoris quand même?

Publié par NBB sur 28 Août 2014, 11:14am

Catégories : #NBB WORLD WIDE

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Si elle est privée de la plupart des membres de l’équipe sacrée championne olympique à Londres, en 2012, la sélection américaine aura tout de même fière allure en Espagne. Assez pour y décrocher un nouveau titre mondial, comme en Turquie, il y a quatre ans ?

 

LeBron James, Kobe Bryant, Carmelo Anthony… Blessés, en phase de reprise ou tout simplement absents par choix, les meilleurs joueurs de la NBA manqueront à l’appel au sein de la sélection américaine qui défendra son titre lors de la Coupe du monde de basket (30 août – 14 septembre). En fait, seuls deux joueurs présents à Londres seront en Espagne : James Harden et Anthony Davis. Derrick Rose, Rudy Gay et Stephen Curry avaient quant à eux participé à la conquête du sacre mondial en 2010, en Turquie. Si certains ont annoncé leur forfait depuis plusieurs mois, à l’image de James, Bryant, Anthony, Chris Paul, Russell Westbrook ou encore Dwight Howard, les absences de LaMarcus Aldridge, Blake Griffin, Kawhi Leonard, Kevin Love, Paul George et surtout Kevin Durant n’étaient pas franchement prévues au programme. On peut donc légitimement se demander si cette équipe des Etats-Unis, invaincue en compétition officielle depuis 2006, est vraiment la favorite du Mondial.

 

Rose et Harden en chefs de file

 

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Certes, le président Jerry Colangelo a mis en place un staff inégalable, avec Mike Krzyzewski (Duke) à la baguette, assisté par des pointures comme Tom Thibodeau, le coach des Bulls. Surtout, le groupe américain est indubitablement le plus talentueux sur le papier. Coach K dispose notamment d’une superstar à part entière en la personne de Derrick Rose. Le meneur de jeu des Chicago Bulls doit toutefois prouver qu’il peut redevenir le joueur qui avait été désigné MVP en 2011, lui qui n’a joué que 50 matches sur les trois dernières années pour cause de blessures. Ses prestations lors des matches de préparation - c'est moins vrai concernant celui face à la Slovénie - ou les commentaires de ses coéquipiers sont rassurants sur ce point. Ses propres déclarations aussi. Harden, lui, est en pleine possession de ses moyens. Auteur d’une saison à 25,4 points, 4,7 rebonds et 6,7 passes en 2013-14, avec Houston, l’ancien sixième homme du Thunder sera, à coup sûr, le danger numéro 1 de Team USA.

 

Anthony Davis prêt à éclore en Espagne

 

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S’il avait joué les utilités en 2012, Anthony Davis sera pour sa part le principal atout de la sélection américaine à l’intérieur en Espagne. Seulement âgé de 21 ans, il vient de boucler sa deuxième saison en NBA, avec des moyennes de 20,8 points, 10 rebonds et 2,8 contres ! Kevin Durant avait chanté ses louanges en début de préparation beaucoup d’observateurs voient en lui un futur MVP. Difficile de leur donner tort… L’adresse des shooteurs compulsifs de Golden State, Stephen Curry et Klay Thompson, sera précieuse également. L’activité de Kenneth Faried (Denver), la puissance de DeMarcus Cousins (Sacramento), la vitesse de Kyrie Irving (Cleveland), qui sera titulaire en alternance avec D-Rose au Mondial, ou encore les qualités de scoreur de Rudy Gay (Sacramento) et DeMar DeRozan (Toronto) font de cette équipe une redoutable machine. Ce ne sont pas les Brésiliens, les Dominicains, les Portoricains ou les Slovènes, tous balayés en matches de préparation ces dernières semaines, qui diront le contraire…

 

Manque de taille et d’expérience

 

Cette équipe n’est toutefois pas parfaite. Si Coach K a choisi d’emmener trois pivots de métier (Cousins, Drummond, Plumlee), plus Anthony Davis, qui peut évoluer sur les deux postes d’intérieur, sa sélection devrait manquer de taille à certains moments. Certes, cela ne s’est pas trop vu contre le Brésil et son trio Varejao-Nenê-T. Splitter (victoire américaine, 95-78) et les qualités athlétiques, la vitesse des joueurs extérieurs devraient compenser la plupart du temps. Mais Anderson Varejao, Nenê et Tiago Splitter ne sont pas Marc Gasol, Pau Gasol et Serge Ibaka, les trois piliers de la raquette espagnole. Car la principale menace des Etats-Unis, c’est bien évidemment l’Espagne, qui jouera à domicile et au grand complet. La Roja a d’ailleurs bouclé sa préparation sur une septième victoire en sept matches. Ou plutôt un carton, face à l’Argentine (86-53). Cette équipe espagnole a qui plus est de l’expérience à revendre au niveau international. Un secteur où les Etats-Unis sont également en retrait.

 

36 victoires consécutives en match officiel

 

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Tant et si bien que les joueurs de Coach K devront élever leur niveau de jeu, trouver rapidement de l’alchimie et obtenir un équilibre collectif quasi-parfait pour avoir une chance de battre l’Espagne, en mission sur son sol après la désillusion de l’été dernier face à l’équipe de France, en demi-finales de l’EuroBasket slovène. Une chose est sûre : le talent individuel seul ne suffira pas pour renverser la Roja, qui avait poussé les stars américaines dans leurs retranchements en 2012, lors de la finale olympique. Or, Team USA cuvée 2014 est clairement un cran en dessous de sa devancière. Si les Espagnols faisaient le même match qu’à Londres contre les Etasuniens, la belle série de ces derniers, qui restent sur 36 victoires d’affilée depuis la demi-finale des Mondiaux 2006, contre la Grèce, pourrait bien s’arrêter.  

 

Le groupe final de Team USA :

 

Derrick Rose (Chicago), Stephen Curry (Golden State), Kyrie Irving (Cleveland), Klay Thompson (Golden State), DeMar DeRozan (Toronto), James Harden (Houston), Kenneth Faried (Denver), DeMarcus Cousins (Sacramento), Anthony Davis (La Nouvelle-Orléans), Rudy Gay (Sacramento), Andre Drummond (Detroit) et Mason Plumlee (Brooklyn).

 

 

 

 

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