Les Lakers battus à Atlanta, les Celtics solides leaders

Engagés dans une série de six déplacements, les Los Angeles Lakers, sans Anthony Davis, ont perdu sur le parquet des Atlanta Hawks. Les Celtics, à domicile face aux Pacers, ont eux signé leur 37e succès de la saison.

Pour la troisième fois cette saison, les Los Angeles Lakers ont joué sans Anthony Davis. Et pour la troisième fois cette saison, sans leur intérieur, les Lakers se sont inclinés. À Atlanta, les Angelenos ont pris les commandes très vite grâce à Austin Reaves et LeBron James (5-0, 2e). Leur plus grosse avance d'une soirée qui a ensuite vu les Hawks prendre les commandes pour ne plus les lâcher (20-18, 8e).

Reaves (28 points) et un LeBron James proche d'un 111e triple double en saison régulière (20 points, 9 rebonds, 8 passes décisives) ont tenté de pallier l'absence de leur coéquipier mais, face à eux, le duo Trae Young (26 points, 13 passes décisives) - Dejounte Murray (24 points, 9 passes) a mis le 10e de la Conférence Est était en verve. Atlanta signe un deuxième succès d'affilée (138-122), après une série de quatre défaites. « Mais l'important, ce n'est pas de le faire une fois ou deux, c'est d'être réguliers », a souligné Young.

Côte Lakers, déjà battus à Houston la veille (119-135), ce revers fait repasser l'équipe sous la barre des 50 % de victoires (24-25). « On a les capacités, chaque soir, de battre n'importe quelle équipe en NBA. Mais on peut aussi, chaque soir, se faire botter les fesses par n'importe qui », a déploré James, qui a reconnu devoir « être meilleur ». Son équipe disputera ses trois prochaines rencontres à Boston, New York et Charlotte avant de retrouver Los Angeles.

Boston s'appuie sur sa défense
Disposer du meilleur bilan de la Ligue ne dispense pas de quelques frayeurs. Un relâchement coupable aurait pu coûter cher aux Bostons Celtics, qui recevaient les Indiana Pacers. Dans le sillage de Jayson Tatum (23 de ses 30 points en première période) et Derrick White (19 de ses 24 points), les joueurs du Massachusetts ont compté jusqu'à 20 points d'avance (79-59, 23e). Mais, grâce notamment à Aaron Nesmith (26 points), ancien des C's, les Pacers ont grignoté très rapidement leur retard pour revenir à une possession (82-85, 28e), égaliser (91-91, 31e) puis passer devant (94-93, 32e).

Un héros inattendu s'est alors révélé : le Portugais Neemias Queta (4 points, 2 contres), qui a permis aux Celtics de creuser un petit écart sur un entre-deux, avant que son équipe ne parvienne à reprendre ses distances. Et sorte les stops défensifs nécessaires lorsqu'elle sentait le souffle chaud des Pacers dans sa nuque, à l'image de ce contre de White sur Nesmith ou de cette séquence défensive de Tatum face à Miles Turner dans la dernière minute (129-124, score final).

« Si c'était facile tout le temps, quel serait le plaisir ? » Jrue Holiday, Boston Celtics 

Un succès acquis en partie en défense, donc, pour Joe Mazzulla, l'entraîneur de Boston, notamment en fin de match : « L'attaque et la défense sont liées, donc c'est un équilibre délicat, on ne peut pas avoir l'un sans l'autre. Mais il y a des moments où les deux doivent être d'élite. On a eu des très bonnes séquences défensives, de celles qui permettent de gagner. » « Si c'était facile tout le temps, quel serait le plaisir ? », a malicieusement glissé Jrue Holiday.

Les Raptors regagnent enfin
Depuis le départ de Pascal Siakam pour Indiana, les Toronto Raptors avaient enchaîné cinq revers après un unique succès. Et, pourtant privés de Jakob Poeltl, RJ Barrett et Immanuel Quickley, ils ont signé la seule victoire à l'extérieur de la nuit, sur le parquet des Chicago Bulls (118-107). Si le meilleur marqueur de la rencontre est un ancien des Raptors, DeMar DeRozan, les Canadiens ont pu s'appuyer sur six joueurs à 13 points ou plus pour refaire un retard de 16 points juste avant la mi-temps puis prendre les devants.