Boston s'en sort de justesse face aux Lakers sur une erreur d'arbitrage

Bouillantes retrouvailles entre les Boston Celtics et les Los Angeles Lakers samedi soir au TD Garden : les C's ont remporté, après prolongation (125-121, a.p.), une rencontre entachée d'une grossière erreur d'arbitrage qui aurait dû offrir la victoire aux Angelins.

Agenouillé au sol, furieux, LeBron James baisse la tête et se recroqueville sur le parquet du TD Garden. Tandis que la foule de Boston célèbre la prolongation miraculeusement arrachée par leurs Celtics samedi soir contre les Los Angeles Lakers, James est inconsolable. Et pour cause : sur l'ultime action du temps réglementaire, alors qu'il avait réussi à se frayer un chemin jusqu'au cercle, l'ailier avait échoué à marquer avant le buzzer, signalant immédiatement avoir été une victime d'une faute sur son bras gauche.

À côté de lui, Patrick Beverley est tout aussi excité, véhément avec le corps arbitral - il écopera d'une faute technique d'ailleurs. Le premier ralenti tombe et ne laisse place à aucun doute : alors qu'il allait marquer, James a été nettement impacté sur son bras de tir (le gauche) par Jayson Tatum.

L'histoire est alors devenue bien plus cruelle sur deux temps majeurs : à l'issue de la prolongation, finalement remportée par Boston qui se sortait miraculeusement d'un match qu'il aurait probablement perdu aux lancers francs, et bien plus tard lorsque Eric Lewis, arbitre principal de la partie, avouait la faute du trio qui officiait. « Pourquoi aucune faute n'a-t-elle été sifflée sur l'action et qu'avez-vous vu ? » demandait-on à l'homme au sifflet. Réponse : « Il y a eu un contact. Sur le moment, pendant le match, nous n'avons pas vu de faute. L'équipe (d'arbitrage) s'est manquée sur l'action. »

Encore une masterclass de LeBron James
Si le match se résumera probablement à cet incroyable fait de jeu - « c'est inacceptable, on nous a bernés », pestait dans le vestiaire l'intérieur Anthony Davis -, il ne faudrait pas pour autant occulter un déroulé qui avait offert un duel particulièrement accroché, pendant lequel les Lakers ont compté jusqu'à 11 points d'avance en cours de troisième quart, porté, sans surprise, par leur joueur emblématique. Après 44 minutes jouées, James a terminé la partie avec 41 points, 9 rebonds et 8 passes (seulement 2 balles perdues).

116
LeBron James était à 157 points du record mythique de points marqués en saison régulière par Kareem Abdul-Jabbar (38 387 points) avant la rencontre contre Boston. Il n'est désormais plus qu'à 116 unités.

En face, la franchise du Massachusetts s'en était remise à son duo de choc formé par Jayson Tatum (30 points, 11 rebonds, 4 passes) et Jaylen Brown (37 points, 9 rebonds, 3 passes), épaulés en sortie de banc par Malcolm Brogdon (26 points, 6 rebonds, 4 passes, 2 interceptions). Brown avait permis aux siens de revenir à égalité à 4 secondes du buzzer sur un tir à trois points (et s'est fendu de 11 points supplémentaires en prolongation).

19/15
Preuve que la partie a été très disputée : elle a connu 19 changements de leader, et 15 égalités.

« C'est la vie. Ils s'en remettront. »

Jaylen Brown, arrière des Boston Celtics 
Sans verser dans le triomphalisme, les Celtics se montraient satisfaits de l'issue du match (125-121, a.p.), sans jamais avouer qu'ils auraient dû le perdre, ce qui aurait alors constitué une quatrième défaite de rang en saison régulière. « À la fin de la journée, ce sont les joueurs qui ont décidé (de l'issue) du match, osait Brown. Nous avons réussi des actions, ils en ont réussi. Et j'ai trouvé que ça a été un superbe match. Probablement un des meilleurs Lakers-Celtics de ces derniers temps. Et je suis ravi de l'avoir emporté. [...] On avait l'impression d'un coup de sifflet oublié de leur côté en fin de match. Mais c'est la vie. Ils s'en remettront. »

Une théorie forcément plus facile à soutenir une fois dans la peau du miraculé.

En face, la franchise du Massachusetts s'en était remise à son duo de choc formé par Jayson Tatum (30 points, 11 rebonds, 4 passes) et Jaylen Brown (37 points, 9 rebonds, 3 passes), épaulés en sortie de banc par Malcolm Brogdon (26 points, 6 rebonds, 4 passes, 2 interceptions). Brown avait permis aux siens de revenir à égalité à 4 secondes du buzzer sur un tir à trois points (et s'est fendu de 11 points supplémentaires en prolongation).

19/15
Preuve que la partie a été très disputée : elle a connu 19 changements de leader, et 15 égalités.

« C'est la vie. Ils s'en remettront. »

Jaylen Brown, arrière des Boston Celtics 
Sans verser dans le triomphalisme, les Celtics se montraient satisfaits de l'issue du match (125-121, a.p.), sans jamais avouer qu'ils auraient dû le perdre, ce qui aurait alors constitué une quatrième défaite de rang en saison régulière. « À la fin de la journée, ce sont les joueurs qui ont décidé (de l'issue) du match, osait Brown. Nous avons réussi des actions, ils en ont réussi. Et j'ai trouvé que ça a été un superbe match. Probablement un des meilleurs Lakers-Celtics de ces derniers temps. Et je suis ravi de l'avoir emporté. [...] On avait l'impression d'un coup de sifflet oublié de leur côté en fin de match. Mais c'est la vie. Ils s'en remettront. »

Une théorie forcément plus facile à soutenir une fois dans la peau du miraculé.