L'équipe texane a passé trente points à Golden State (133-103) et Luka Doncic a encore fait le show. Il y avait pourtant bien des absents dans les rangs de Dallas : Kristaps Porzingis (entorse de la cheville), Josh Richardson (douleur aux ischios-jambiers), Tyrell Terry (raisons personnelles), mais pourtant l'équipe texane a livré un récital face à des Golden State Warriors impuissants et friables, qui ont très (trop) vite explosé en vol, concédant au final un écart de trente points stupéfiant (133-103).
« C'était fini avant même que ça commence », lâchait Steve Kerr, désabusé du peu de tenue de son équipe dans ce match. Jamais Golden State, qui restait pourtant sur une série de quatre victoires à domicile, n'a été en mesure d'exister dans une partie à sens unique, que Dallas avait entamé tambour battant. Bien sûr, Stephen Curry a surnagé. Il a été le seul danger des Californiens, et a trouvé de quoi scorer (27 points) et améliorer son score du mois à trois points (5/9) avec quatre-vingt-dix paniers primés inscrits en ce mois d'avril. Mais l'artificier des Warriors a eu la vie dure, tout comme toute son équipe, face à la défense texane, et notamment à son « garde du corps » Trey Burke.
« Défendre sur Stephen Curry est probablement le job le plus dur de tout le basket pro, universitaire, ou international, le gars était juste intenable tout le mois. Et Trey Burke s'est élevé à la hauteur de ce challenge, il ne l'a pas lâché, l'a suivi partout et a été d'une aide extrêmement précieuse » a d'ailleurs complimenté avec insistance le coach des Mavericks Rick Carlisle.
Dallas avait sauté immédiatement à la gorge des Warriors, qui restaient neuf minutes et quarante secondes sans scorer en première mi-temps, concédant un 28-0 qui tuait le match à la mi-temps (62-39). Si le festival texan doit aussi beaucoup à son banc (60 points au total), et notamment à Tim Hardaway Jr (13 points et 7 rebonds), la star des Mavs, Luka Doncic, a bien régalé également. Il a inscrit 39 points (à 4/10 à trois points), pris 6 rebonds et délivré 8 passes décisives, dans une soirée de folie. « C'était un de ces soirs de tempête où tout va de travers » constatait un Curry dépité, dont l'équipe a accordé bien des largesses défensives aux Mavs, derrière la ligne primée où Dallas termine à 18/35.