Et de six victoires d’affilée pour les Bucks, meilleure série en cours dans leur saison, après celle, pas simple, obtenue aux dépens de San Antonio (120-113), qui ont mené de 14 points en première période.
Sur quoi Milwaukee n’a pas tardé à se ressaisir, dans le sillage de Giannis Antetokounmpo qui a inscrit 26 points et délivré 15 passes (8 rbds), son meilleur total de la saison. Son lieutenant Khris Middleton a été au diapason (23 pts), tout comme la troisième arme offensive Jrue Holiday (21 pts).
En face, pourtant sans Dejounte Murray et Patty Mills, laissés au repos, les Spurs n’ont pas manqué de répondant, à l’image du surprenant Lonnie Walker IV, auteur de 31 points (6 rbds), et de l’expérimenté Demar DeRozan (22 pts, 13 passes).
Les Spurs demeurent 7e à l’Ouest, les Bucks, 3e à l’Est, à plus qu’une victoire de Brooklyn.
Cinquième match en sept jours pour les Spurs, et Gregg Popovich décide de reposer Dejounte Murray et Patty Mills. Sur le terrain, ça ne se voit pas, et San Antonio attaque pied au plancher la rencontre.
Entre l’énergie de Keldon Johnson et le métier de DeMar DeRozan, les Spurs prennent le meilleur départ. En face, Giannis Antetokounmpo entame son chantier habituel, et comme Jakob Poeltl lui barre le chemin du cercle, le Grec est en mode passeur, comme pour ce dunk de Brook Lopez (12-10).
De l’autre côté du terrain, DeMar DeRozan démontre qu’il maitrise aussi le « spin move » et il reçoit le soutien de Rudy Gay à 3-points. C’est du grand San Antonio avec du mouvement, de l’adresse et de la discipline en défense.
Il y a une vraie fluidité en attaque, et après douze minutes, les Spurs sont devant (33-26). L’entrée de PJ Tucker n’a pas eu de grand effet côté Bucks.
Record en carrière à la passe pour Giannis Antetokounmpo
Côté Milwaukee, Giannis Antetokounmpo est toujours aussi bien défendu, et San Antonio signe un 13-2 pour prendre 14 points d’avance sur un and-1 de Rudy Gay (42-28). Mike Budenholzer en a assez vu, et il décide de passer en zone. Le rythme du jeu se ralentit d’un seul coup, et ça casse le rythme des Spurs. De l’autre côté du terrain, Antetokounmpo s’est mis en mode « playmaker » : il fixe deux à trois défenseurs, et il ressort pour Bryn Forbes ou Pat Connaughton. Et voilà Milwaukee devant (43-42). San Antonio s’accroche, mais au buzzer, Jrue Holiday les assomme pour donner sept points d’avance à la pause (57-50).
Au retour des vestiaires, c’est Lonnie Walker IV qui relance la machine Spurs. Auteur de son meilleur match en carrière, l’arrière prend carrément le match à son compte, et comme les Bucks ne sortent pas sur lui à 3-points, il met dedans et il plante même 11 points en trois minutes pour ramener les Spurs à -1 (73-72). Tout est à refaire pour Milwaukee, et Antetokounmpo délaisse les passes pour attaquer le cercle. Et quand c’est bouché, il trouve Connaughton et Forbes pour le 3-points (83-78). L’avance reste fragile, et les Spurs reviennent à nouveau à -1 sur un and-1 de Johnson (88-87).
Que fait Giannis ? Il continue à distribuer le caviar, et Lopez puis Forbes plantent à nouveau de loin (94-89). Puis c’est au tour de Khris Middleton de s’y mettre, et les Spurs commencent à lâcher prise (103-94). La défense a pris l’eau, et le double MVP peut alors enchaîner le traditionnel Eurostep puis le gros dunk après le « spin move ».
Tout en puissance, Antetokounmpo donne 11 points d’avance (115-104). Les ultimes efforts de Walker seront vains, et les Bucks s’imposent 120-113 face à une belle équipe de San Antonio. C’est la 6e victoire de rang des Bucks qui collent aux basques des Sixers et des Nets. Le break est fait avec les poursuivants.