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Les Celtics humilient les Raptors dans le match 5 et sont à une victoire de la finale de Conférence (3-2)

Publié par NBB sur 8 Septembre 2020, 06:51am

Catégories : #NBA, #Toronto Raptors, #Boston Celtics

Avec autorité, les Celtics ont repris les devants dans leur série face aux Raptors (3-2) grâce à un Game 5 très accompli (89-111) et un cinq majeur à 12 points ou plus !

Avec autorité, les Celtics ont repris les devants dans leur série face aux Raptors (3-2) grâce à un Game 5 très accompli (89-111) et un cinq majeur à 12 points ou plus !

Charles Barkley disait que le "vainqueur du Game 5 détermine souvent le vainqueur de la série". Bon, il ajoutait aussi "sauf si mon équipe perd le Game 5 ". Mais l’idée est juste et l’Histoire le confirme : dans une majeure partie des cas, l’équipe qui gagne la cinquième manche d’une série équilibrée à 2-2 finit par se qualifier. Les Celtics le savent et c’est pourquoi leur coach, Brad Stevens, voulaient qu’ils débutent la partie avec le plus de sérieux et de détermination possible. Ses joueurs l’ont écouté pour aller chercher une large victoire contre les Raptors lundi soir (111-89).

La rencontre était cruciale mais Boston n’a pas réellement été inquiété. Jamais mené. Devant d’entrée, comme l’avait demandé l’entraîneur. Sous l’impulsion du cinq majeur, la franchise du Massachussetts a rapidement pris 14 points d’écart (25-11). Avec des titulaires en petite forme, Toronto n’a jamais été en mesure de revenir. Le chiffre est très parlant, il résume la partie à lui tout seul : 93 points pour le cinq des Celtics, 45 pour celui des Raptors. Un écart ahurissant.

C’est peut-être le match le plus important et de la série entre les Raptors et les Celtics. Revenus à 2-2, les coéquipiers de Kyle Lowry débutent durement ce 1er acte. Agressé défensivement, Toronto ne peut rien faire. Redoutable l’an dernier en Finals NBA, Marc Gasol est l’ombre de lui-même dans cette série et son début de match n’est pas bon. Mais tout mettre sur le dos de l’Espagnol n’est pas non plus très honnête. C’est tout le collectif mis en place par Nick Nurse qui a du mal à se mettre en route. Le ballon ne circule pas et les tirs sont pris à contre timing.

A l’inverse, même si le taux de réussite des Celtics n’est pas non plus très folichon, les coéquipiers de Jaylen Brown montrent beaucoup plus de choses en attaque. Brad Stevens demande à ses hommes de jouer un maximum d’attaque sur pick and roll. Fred Van Vleet et Kyle Lowry ont toutes les peines du monde à défendre le jeu à deux. C’est une partie de plaisir pour Kemba Walker qui aime se faufiler dans les défenses (14-5).

Vexés, les Canadiens tentent de montrer un autre visage mais Boston insiste. A l’image d’un Daniel Theis qui fait la loi dans la raquette. Le généreux pivot allemand guide son équipe défensivement et en attaque, ses efforts pour poser de bons écrans permettent de faire briller toute l’équipe. Toronto s’écroule dans ses 12 premières minutes et Jaylen Brown s’envole claquer un énorme dunk sur OG Anunoby. Boston prend le large (25-11).

Grâce à Kyle Lowry et Serge Ibaka, Toronto montre un meilleur visage (35-23). Malheureusement, Jayson Tatum va vite reprendre le fil de la rencontre afin de permettre à son équipe de continuer à dominer. Incapables de tenir le moindre duel en défense, les Raptors prennent l’eau. Boston attaque sans répit les intervalles adverses afin de déstabiliser la défense. Le ballon circule parfaitement et l’alternance tir de loin-pénétration est parfaite (43-25).

Royal sur les pick and roll, Kemba profite de la disponibilité de ses coéquipiers pour enchaîner les offrandes. Que c’est dur pour les Raptors dépassés littéralement par le rythme. Aucun leader ne prend le jeu à son compte afin de remobiliser les troupes. Au contraire, les attitudes ne sont pas bonnes, le body language n’est pas bon. Boston déroule son basket à la perfection sans se poser de questions, avec le souci de l’extra-pass. Au-dessus depuis 24 minutes, Walker termine cette 1ère mi-temps avec un superbe panier au buzzer (60-35).

Rien ne va à Toronto
Sans impact, le duo Pascal Siakam/Fred VanVleet veut se racheter, et les deux scorent les 12 premiers points de Toronto. Mais il en faut beaucoup plus pour faire douter la machine celte. Kemba Walker a repris les choses en main sur pick and roll et l’ancien meneur des Hornets régale dans ce 3e acte.  Son agressivité derrière les écrans est un modèle du genre., et si la défense adverse tente d’envoyer une aide défensive, il trouve facilement un coéquipier démarqué. C’est le meneur de jeu parfait pour cette équipe et l’écart ne cesse d’augmenter (73-47).

Humilié, le champion en titre tente de se remettre la tête à l’endroit mais face à une telle force collective la moindre erreur se paye cash. Les tirs à 3 points de VanVleet ou l’abnégation de Normal Powell ne changent rien. Boston est un ton au-dessus de son adversaire. Brown et Tatum brillent chacun leur tour et à 12 minutes du terme, la messe est dite (87-63).

Frustré, Nick Nurse s’agace et récolte une faute technique. Boston ne lâche rien dans ce match et la colère du coach des Raptors est compréhensible. Ses joueurs n’ont rien montré ce soir. Ils ont été dominés de bout en bout. Très rapidement, Nurse ouvre son banc afin d’économiser des forces pour le match 6 de mercredi. Boston termine en roue libre ce dernier acte. Les hommes de Brad Stevens n’ont montré que des belles choses. A l’inverse, Toronto devra montrer un tout autre visage afin d’accrocher le match 7. Le champion en titre est en grand danger.

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