Les Kings pourraient-ils bien gérer un repêchage virtuel ?

Le repêchage de la NFL a eu lieu à distance jeudi soir. À quoi ressemblerait un repêchage virtuel pour la NBA, et en particulier pour les Sacramento Kings?

Le premier tour du repêchage de la NFL a eu lieu jeudi soir dans le premier repêchage à distance de l'histoire de la ligue. Les choix ont été annoncés dans les sous-sols, les joueurs ont mis le chapeau sur leurs canapés et les analystes d'ESPN ont dû patienter pour commencer à parler. Bien qu'il n'y ait eu aucun problème technique flagrant, la NBA, et en particulier les Sacramento Kings, avaient mieux espéré que le repêchage de la NBA 2020 ne soit pas virtuel.

Il y a encore six tours du repêchage de la NFL à avoir, donc il y a une chance que nous voyons une sorte d'erreur au cours des deux prochains jours. Heureusement pour la NBA, l'ensemble de leur processus de repêchage prend environ quatre heures, le même temps qu'il a fallu à la NFL pour passer le premier tour. Il y aura moins de possibilité de problèmes avec moins de temps d'exécution, bien qu'il puisse y avoir une poignée de front-office qui pourraient avoir des problèmes avec une configuration à distance.

Les entraîneurs et les directeurs généraux de la NFL semblaient avoir une communication relativement facile au cours du premier tour, grâce à la technologie moderne ainsi qu'à un professionnel de l'informatique présent dans chaque war room «salle de guerre».

Mais réfléchissons un instant aux Kings de Sacramento et à leur salle de draft conventionnelle. En règle générale, tout le monde est assis autour d'une sorte de grande table ou de salle de conférence. Ils ont des papiers et des ordinateurs portables devant eux, et probablement une liste de joueurs sur le mur qu'ils suppriment lorsqu'ils sont sélectionnés. Quelques téléviseurs sont réglés sur le projet de diffusion et les employés non essentiels dans la salle les regardent les bras croisés et la position large.

Au lieu de cela, il s'agira probablement du propriétaire Vivek Ranadive de son salon plus grand que nature et de son entraîneur Luke Walton dans un appartement branché du centre-ville. Et puis il y aura Vlade Divac.

C'est amusant de l'imaginer dans un sous-sol, les poils du visage gris et touffus. Son ordinateur est un ordinateur portable Dell de la fin des années 90 et il a un cordon Internet branché sur le côté. À côté de son ordinateur se trouve un cendrier de marlboros brûlés aux trois quarts et un cahier à spirale unique, largement espacé, avec un crayon sur le dessus.

Les Kings pourraient-ils gérer un repêchage virtuel?

Blague à part, l'idée d'avoir Vlade Divac et le reste de son équipage tous à différents endroits au cours d'un processus de prise de décision important fait peur aux fans des Kings. La franchise a subi une erreur après l'autre dans le repêchage même lorsque tous les esprits du basket-ball sont dans une seule pièce. Il y a même eu l'infâme avec le choix de Nik Stauskas en 8e position du repêchage 2014 qui a fait ressembler la "salle de guerre" de Sacramento à une pièce de théâtre sans oublier le fait que le front office de la franchise est passé à côté du pivot serbe Nikola Jokic, sélectionné en 41e position par les Denver Nuggets et également le choix de Marvin Bagley (2e) à la place d'un certain Luka Doncic en 2018. Le Slovène a finalement été drafté par les Dallas Mavericks en 3e position, une situation embarrassante que les fans des Kings n'ont toujours pas digéré.