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Kemba Walker marche sur les Knicks au Madison Square Garden

Publié par NBB sur 27 Octobre 2019, 08:13am

Catégories : #NBA, #Boston Celtics, #New York Knicks

Kemba Walker marche sur les Knicks au Madison Square Garden

À 4/18 contre Philadelphie puis 8/22 contre les Raptors, Kemba Walker a retrouvé la mire cette nuit dans la victoire 118-95 de ses Celtics au Madison Square Garden de New York, sa ville natale. Le meneur a terminé à 32 points à 11/17 (7/12 à 3-points), 5 rebonds et 4 passes.

Les Knicks n’effectuent aucun changement par rapport au cinq majeur de la veille, et Elfrid Payton essaye de mettre du rythme dès les premières séquences de la rencontre. R.J Barrett est inspiré, et sur un rebond offensif consécutif à un lancer franc qu’il rate, il crée le premier écart de la rencontre en faveur de son équipe (11-2). Les C’s balbutient leur basket, et Gordon Hayward enchaîne les mauvaises décisions. Avec une équipe hors sujet, Brad Stevens se précipite sur l’arbitre pour demander un premier arrêt de jeu.

Point positif, le technicien envoie Vincent Poirier sur le parquet. L’effet est immédiat : l’ancien intérieur de Baskonia lit très bien les attaques adverses et coupent toutes les lignes de passes pour Mitchell Robinson. Le Français a l’air en jambes, son équipe ne prend quasiment plus de points, et souffle dans le cou des Knicks (18-16). Le duo Walker-Tatum accélère le jeu, et l’ancien ailier de Duke fait preuve d’une belle agressivité des deux côtés du terrain. Marcus Smart marque 4 points consécutifs, mais les joueurs du Massachusetts restent toujours derrière au tableau d’affichage après douze minutes (24-22).

L’étincelle Edwards
L’entrée de Carsen Edwards donne un coup de boost intéressant à son équipe. L’ancien de Purdue passe la troisième vitesse, et sa malice fait beaucoup de mal aux locaux. Bien accompagné par un Smart très solide, Boston passe enfin devant (29-26). Les Bockers sont dans le dur, et Coach Fizdale est encore mis en difficulté par ses meneurs du soir, pas vraiment inspirés jusqu’à maintenant. En face, Jaylen Brown montre qu’il veut justifier son nouveau contrat, tant en défense qu’en attaque, et il bouscule le jeune Knox qui galère avec la lecture de jeu et le positionnement défensif.

Le rythme ralentit mais Grant Williams met un contre énorme à Elfrid Payton ligne de fond, mais celui-ci est vengé sur l’action suivante par une belle bâche de Robinson, qui vient chercher Williams dans le corner derrière la ligne à 3-points. Barrett est incisif en attaque, et défend dur, pour le plus grand bonheur du public du Garden. Vincent Poirier retrouve le terrain, mais ressort quelques secondes plus tard lorsque Coach Fizdale décide de remettre Portis en poste cinq. Barrett attaque le cercle et se montre, Ntilikina entre en jeu pour 16 secondes sous l’ovation du public et les Knicks terminent cette première période avec une avance méritée (51-46).

« We Want Frank »
La seconde partie du match débute sur un faux rythme, et on sent que les visiteurs ne sont pas sereins. Barrett colle un dunk en partant ligne de fond et New York se réveille. Bobby Portis enchaîne le bien et le moins bien, et sa formation est rejointe au score après un panier primé de Walker (60-60). Randle cherche à jouer poste bas sur Hayward, bien trop léger pour contrarier le bison de la Grosse Pomme. Coach Stevens remet Poirier sur le terrain, qui claque un dunk sur un alley oop après une passe de Hayward. Mais le pivot tricolore prend deux fautes rapides, et il repart sur le banc illico. Les défenses prennent le dessus sur les attaques, et les deux formations se neutralisent de nouveau (67-67).

Grant Williams met des coups de pression poste bas sur les intérieurs locaux, et même Barrett, pourtant dans un bon soir, vient se casser les dents sur l’ancien joueur de Tennessee. Jaylen Brown remet le bleu de chauffe, et climatise le Madison Square Garden sur un alley-oop sur jeu posé, après une splendide inspiration de Smart. L’ancien ailier de California est partout, et Williams bloque l’accès au cercle malgré sa taille réduite et son manque d’envergure. Les « We Want Frank » descendent des tribunes pendant que les Knicks se laissent trop facilement balader en défense (76-82).

Entrée réussie de Tacko Fall
Sous quelques huées, les locaux retrouvent le terrain, mais ce sont bien les Celtics qui se montrent encore à leur avantage. Dennis Smith Jr est en très grande difficulté, visiblement encore trop juste physiquement après ses soucis de dos. Pour couronner le tout, Morris prend une faute technique alors que son équipe a déjà la tête sous l’eau et n’a toujours pas marqué lors de ce dernier quart (90-76). David Fizdale prend un temps-mort, son équipe est au bord de la rupture. Brown prend le costume d’homme providentiel des C’s, et montre les muscles après un tir primé sur un Morris à la ramasse sur le repli défensif. Walker plante de loin, et seul Mitchell Robinson se montre en attaque, sur des ballons difficilement lâchés sur leur intérieur bondissant.

Malgré l’appel du public pour Ntilikina, Fizdale reste de marbre et reste avec ses idées. À l’entrée des cinq dernières minutes, les Bockers sont lâchés (107-85). Le manque d’expérience pour certains (Barrett, Knox), ou d’esprit combatif pour d’autres (Randle, Portis) n’aidant pas, le bateau de New York prend l’eau de toute part, et les fans commencent à quitter la salle.

Brad Stevens décide de donner ses premières minutes à Tacko Fall, qui claque un dunk et réveille toute la salle, amorphe depuis quelques minutes. Le show Fall prend place (4 points, 3 rebonds en trois minutes de jeu), et les Celtics se débarrassent de Knicks qui ont complètement coulé dans le dernier quart-temps (118-95).

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