Carton plein attendu, dans chaque catégorie, pour les États-Unis dans ces championnats du monde des moins de 13 et 14 ans. Après un parcours remarquable, l'équipe africaine emmenée par un excellent Marouf Moumine, a fait sensation à Orlando en Floride en humilant l'équipe d'Amérique Latine (65-34), l'équipe du Mexique (70-36), avant de battre l'Asie Pacifique (66-55) et d'infliger une correction au Canada en demi-finale (80-46). Seuls les États-unis ont fini par avoir le dernier mot en finale (70-61) contre les partenaires de Marouf Moumine et Khadim Rassoul. Pour la deuxième année consécutive, le jeune camerounais a reçu le prix de la Détermination des mains de l'ancienne star américaine de la WNBA, Swin Cash.
Le Jr. NBA Global Championship 2019 a pris fin hier, avec la victoire de l'équipe feminine U.S. Central, et de l'équipe masculine U.S. West. Les trophées ont été remis à la suite de la compétition par Adam Silver, Commissaire de la NBA, Dwyane Wade (triple champion NBA), Mike Conley (arrière des Utah Jazz ayant reçu en 2018-2019 le NBA Sportsmanship and Twyman–Stokes Teammate of the Year Award), Swin Cash (Vice Présidente des Opérations Basketball/ Développement de l’équipe des New Orleans Pelicans et ancienne All Star WNBA) et Grant Hill (septuple NBA All Star ayant été nommé au Naismith Memorial Basketball Hall of Fame en 2018).
La semaine passée, 32 équipes composées de jeunes joueurs et jeunes joueuses du monde entier (U13-U14) dont les équipes africaines se retrouvaient pour disputer ce championnat du monde organisé par la NBA. Ce sont les États-Unis qui ont dominé les débats, à la fois chez les garçons et chez les filles. Les africaines ont également brillé. Chez les garçons, l'équipe Africaine a atteint la finale du tournoi pour la deuxième année consécutive en écrasant ses adversaires dont le Canada en demi-finale (80-46) avant de s'incliner en finale contre les États-Unis(70-61). Chez les filles, l'équipe Africaine portées par Jana Ehabu Elalfi (24 points) et Kadidia Traoré (10 points) a cartonné face à l'équipe de l'Inde (57-36) avant de chuter lourdement contre l'équipe d'Amérique Latine (26-47). Les africaines se sont ensuite relancées contre la Chine (39-29) grace à Ndeye Ndiaye (14 points), la fille de la légendaire sénégalaise Astou Ndiaye avant de tomber à nouveau contre l'équipe d'Amérique Latine (44-36). Ndeye Ndiaye a de nouveau brillé avec 14 points, suivie de Kadidia Traoré avec 12 points.
Ce sont les américaines, portées par Malia Sammuels qui viennent mettre définitivement un terme au parcours des Africaines dans le tournoi en s'imposant largement sur le score de 72 à 34.
Le format du tournoi ressemblait aux playoffs NBA. D’un côté, huit formations régionales américaines, de l’autre huit équipes venues des différents continents. Les USA avaient donc l’assurance d’avoir un représentant en finale.
Ce sont les jeunes Américaines de l’équipe « Central » qui ont remporté le tournoi, en ne concédant aucune défaite durant leur parcours. En finale, elles ont écrasé le Canada (72-35). Pour rappel, une française, Jaya Michel, était sélectionnée pour ces championnats du monde, dans l’équipe Europe et Moyen-Orient.
Les jeunes Américains champions viennent eux de Los Angeles. Ils ont certes connu la défaite en phase de poule, mais ont ensuite assuré en phase finale avant de finalement battre la sélection africaine en finale (70-61).