Dans cette vidéo, Aristide Mugabe, capitaine de l'équipe nationale du Rwanda explique son histoire lors du Génocide en 1994.
Voici le résumé de ce témoignage très émouvant en Kinyarwanda que nous avons pu le traduire en français.
Aristide Mugabe avait 6 ans et habitait avec sa famille à Maraba (Ancienne prefecture de Butare). Il a perdu son Père et ses deux frères (son aîné et son cadet), il est resté seul avec sa mère, et par la grâce de Dieu, il n'a pas été assassiné.
Il a été sauvé par un ami et voisin de la famille pour être évacué à l'Orphelinat au Burundi par l'ONG Terre des Hommes.
Après le Génocide la vie n'a pas été facile et le choix n'etait que de VIVRE.
Sa mère était enseignante à l'ecole primaire,
Au Basketball, Mugabe dit qu'il a rencontré une autre famille: joueurs, coaches qui l'ont soutenu et encouragé pour développer son talent de Basketteur.
J'ai commencé mon parcours scolaire à Rusizi (Sud Ouest). J'ai ensuite intégré le championnat national en évoluant sous les coulrurs de RUSIZI BC, ESPOIR (2009), CSK BBC et ESPOIR et avant de jouer pour les PATRIOTS.
L'équipe est devenue de plus en plus une famille et les relations se sont developpées jusqu'a ce que j'ai gagné la confiance et avoir les responsabilites comme Capitaine de l'équipe nationale.
Dans le sport, il faut du courage et avec le passé, le sport donne le reconfort de ne pas reculer et j'ai senti être UNE ETOILE POUR AIDER LES AUTRES ORPHELINS DU GENOCIDE.
Dans la famille de basketbal, j'ai eu les opportunités d'avoir le travail à la Banque de Kigali avec le soutien des gens que j'ai rencontre au Basketball
Après, j'ai pu changé de fonction depuis 2015 pour travailler à ISCO dans le département de FINANCE car j'ai une licence dans le domaine de Finance.
J'ai toujours des ambitions dans ma vie professionelle et au Basketball aussi, je veux toujours développer mes connaissances et contribuer au développement de la société.
- Je veux toujours être exemplaire dans la famille et inspirer surtout les jeunes car être survivant du génocide c'est qu'il y a quelque chose que je dois faire pour les autres.
Quelque soit le sportif ou non sportif, on doit toujours viser l'intérêt commun pour changer l'histoire du pays et viser le positif.