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Jeep® ÉLITE - J5 : Jeremy Nzeulie et la SIG n'ont fait qu'une bouchée du CSP Limoges

Publié par NBB sur 15 Octobre 2018, 13:46pm

Catégories : #EUROPE, #Jeep® ÉLITE, #Jeremy Nzeulie, #Fecabasket, #Cameroun basketball, #SIG Strasbourg, #CSP Limoges

L'international camerounais, Jeremy Nzeulie ici en défense a été le détonateur de cette victoire de Strasbourg

L'international camerounais, Jeremy Nzeulie ici en défense a été le détonateur de cette victoire de Strasbourg

La Sig Strasbourg a honoré à sa juste valeur ce premier « Special Game » de la saison en maîtrisant le Limoges CSP grâce à un troisième quart-temps à sens unique (81-61). L'arrière camerounais, Jérémy Nzeulie (14 points, 3 rebonds et 2 passes en 28 minutes, Mike Green et Mardy Collins ont brillé aux côtés d'un Ali Traoré toujours aussi efficace (17 points à 7/8 au tir, 24 d'évaluation).

Jérémy Nzeulie change la donne

Oubliée, la défaite face à Pau-Lacq-Orthez pour la première représentation des hommes de Vincent Collet au Rhénus. A l'occasion de ses retrouvailles avec son public et de ce choc face aux Limougeauds, la Sig a montré un tout autre visage, déterminée à s'offrir une autre grosse écurie du championnat. Jeremy Nzeulie a montré la voie avec deux paniers à 3 points qui ont eu le mérite de libérer l'ancien chalonnais en premier quart. Sous son impulsion et celle de Mike Green, les Strasbourgeois ont pris les commandes, menant 23-16 avant de subir le retour du CSP. Les hommes de Kyle Milling ont répondu par un 7-0 initié par le 3-points de Sekou Doumbouya (son premier de la saison), puis deux tirs de Damien Inglis et William Howard pour revenir à 26-25.

Les débats sont restés serrés jusqu'à la pause même si Strasbourg a repris cinq longueurs d'avance après un super passage d'Ali Traoré puis un ultime panier signé Jeremy Nzeulie (36-31). Un premier signe avant que le match ne bascule définitivement en faveur des locaux au retour des vestiaires.

Des Limougeauds déboussolés

Les Strasbourgeois n'ont effectivement laissé aucune chance à leur adversaire en troisième quart-temps. Jeremy Nzeulie a relancé la machine avec un drive puis un lay-up pour redonner un écart confortable aux siens. C'est ensuite Ali Traoré, toujours aussi efficace, qui a pris le relais avec trois moves à l'intérieur qui ont déboussolé la raquette limougeaude. Mais la défense du CSP n'était pas au bout de ses peines, Ludovic Beyhurst trouvant la mire à 3 points depuis le corner afin de porter la marque à 62-43. Toujours aussi précieux, Mardy Collins est à son tour entré dans la danse avec plusieurs magnifiques paniers dont un à 3 points pour repousser Limoges jusqu'à la fin (67-53). Relâchés, les Strasbourgeois ont ensuite pu dérouler jusqu'au buzzer final. Quentin Goulmy de loin et Nicolas Lang ont achevé la démonstration strasbourgeoise, offrant au Rhénus un succès 81-61.

C'est par un beau duel d'outsiders, Pau-Lacq-Orthez – Levallois, que se terminera cette cinquième journée ce lundi soir (20h45 sur RMC Sport 2), un rendez-vous toujours riche en émotions pour Freddy Fauthoux, coach des Metropolitans et accessoirement légende vivante de l'Elan Béarnais.

Jeep® ÉLITE - J5 : Jeremy Nzeulie et la SIG n'ont fait qu'une bouchée du CSP Limoges

Lors de la conférence de presse, les quatre intervenants (Jérémy Nzeulie ici en défense face à Jonathan Rousselle autre intervenant, et les deux coaches, Vincent Collet et Kyle Milling) se rejoignaient - à des degrés divers et dans leur style -  à la fois sur la consistance globale et la dureté défensive du match des Strasbourgeois et sur la relative inertie des Limougeauds, notamment en début de rencontre.

Jérémy Nzeulie : « N’encaisser que 61 points a clairement été décisif. Nous leur rendions ce soir à la fois des centimètres et des kilos, mais notre défense a été la clé. Elle nous a permis de prendre confiance. Nous avons fait un très bon travail collectif à ce niveau-là. C’était une belle semaine. A titre personnel, je ne vais pas m’enflammer. J’ai essayé d’être patient et de laisser le jeu venir à moi. L’équipe gagne, c’est le meilleur des scénarios ».

Vincent Collet : « On a bien respecté ce qu’on voulait faire. C’est très bien ! Lors de notre scouting, nous avons remarqué la différence de leur comportement en fonction de l’intensité adverse. On les a impactés physiquement sur la durée du match. Il était indispensable de ne pas les laisser jouer leur jeu. On a travaillé le repli défensif. C’était le match où ils avaient le moins de jeu rapide. Ils restaient sur 93 points de moyenne et 44% aux trois points. On a su les empêcher. C’est notre meilleur match défensif alors qu’il nous manque notre tour de contrôle, Youssoupha Fall. Florent Pietrus a été remarquable ce soir et on a eu la confirmation de Jérémy Nzeulie dans la percussion. On résiste dans une situation pas facile. Mais ça va s’améliorer. Youssoupha va revenir en attendant Jacques (Alingue). Il était important de ne pas trop lâcher en route. On a mal commencé en se tirant une balle dans le pied contre Pau. Depuis on a assuré, on progresse collectivement, c’est intéressant. De plus, dans la perspective du match de mardi (réception de Bayreuth en BCL), personne n’a joué plus de 30’ ».

Jonathan Rousselle : « Encore une entame difficile ! On se le dit, on le sait, on le répète. Et pourtant, il n’y a pas de réaction ! A chaud, je n’ai pas de réponse. On est des bons petits joueurs, pas forcément une équipe. On n’est pas ensemble, notamment en termes d’agressivité et de mentalité. En voyant Strasbourg diminué, on se dit qu’il y a un coup à jouer. Mais on ne le traduit pas. C’est calamiteux avec des un contre un. Pas beau à voir. Faut réagir vite sinon la saison va être longue… ».

Kyle Milling : « Le problème est identifé depuis longtemps, mais je n’ai aucune idée pourquoi on commence comme ça ! Pourtant on en parle. Il y avait deux fois plus d’intensité hier à l’entrainement à Limoges que ce soir. Je ne comprends pas. On s’est fait marcher dessus des deux côtés du terrain. Avec des erreurs pas possibles. Les joueurs pensent plus à marquer leur panier qu’à arrêter leur adversaire. Il faut rebondir vite ! L’an passé on en a pris 30 ici, ce soir on a joué comme de la merde. Nos 5 lancers-francs ? On a joué à dix mètres du panier, du  coup, difficile de chercher la faute. Il faut faire quelque chose, vite ».

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