Le choix « Un titre, et puis c’est tout » : Houston Rockets
Tout le monde en parle. Houston a poussé les Warriors dans leurs retranchements en finale de conférence Ouest, et n’étaient probablement qu’à une blessure de Chris Paul de renverser le colosse californien. La perspective d’ajouter LeBron James à cet édifice déjà solide fait saliver ceux qui souhaitent voir Golden State mordre la poussière. Et puis, l’ailier y retrouverait son pote Chris Paul, membre du «Banana Boat» club.
Mais pour que cela se produise, il faudrait qu’un miracle ait lieu. Si Houston parvenait à convaincre Cleveland de transférer LeBron James en échange de Ryan Anderson, Eric Gordon et des futures picks de Draft, cela permettrait à la franchise texane d’intégrer «King James» dans son effectif sans saborder la totalité de son effectif.
Le problème ? Il n’y a aucune chance que les Cavaliers acceptent de payer une taxe mirobolante en raison d'un dépassement de la limite salariale la saison prochaine (oui c’est un article de basket, et non un alinéa de votre déclaration d’impôts) pour faire plaisir aux Rockets. Si James rejoint Houston en tant qu'agent libre, ces derniers vont devoir se séparer de plus de la moitié de l’équipe pour pouvoir intégrer son contrat dans les comptes du club. Daryl Morey, le dirigeant du club, est un stratège hors pair qui a déjà prouvé qu’il était capable de jongler avec les règles salariales très strictes de la NBA. Mais là, ce serait véritablement miraculeux.
Probabilité : 10%