Malgré la rapide sortie de Kyrie Irving, touché au visage, les Boston Celtics sont parvenus à s'imposer contre Charlotte grâce à un rush final ébouriffant (90-87). Les voilà à onze victoires de suite.
Le match : Charlotte a encore craqué
Les Boston Celtics de Brad Stevens sont décidément plein de ressources. Privés de Gordon Hayward (cheville) pour toute la saison, de Al Horford (commotion) pour le deuxième match, les Celtics ont rapidement perdu Kyrie Irving vendredi soir contre Charlotte. Jouant de malchance, le meneur star de Boston a pris un coup de coude de son coéquipier Aaron Baynes en plein visage et a quitté le parquet avec le nez en sang dès la 2e minute. Peu après, il a été annoncé qu’il ne reviendrait pas sur le terrain à cause d’une suspicion de commotion cérébrale. Le scénario a alors semblé entendu. Maladroits et en manque d’inspiration sans leur maître à jouer, les Celtics ont été décrochés au score (26-11 à la fin du premier quart-tempts), comptant jusqu’à dix-huit points de retard (61-43, 26e).
La belle série de dix victoires consécutives paraissait déjà être de l’histoire ancienne au moment d’aborder la dernière période avec douze points de retard. Et puis, les Hornets ont connu une nouvelle panne de courant dans la quatrième période. Comme mardi à New York, ils ont gaspillé plus de dix points d’avance en une rien de temps. Dans la foulée d’un 16-3, Boston a pris l’avantage pour la première fois de la soirée (80-79) à cinq minutes de la fin et ne l’a plus lâché. Malgré un dernier sursaut d’orgueil de Kemba Walker (20 points 11 passes, 5 rebonds) qui a laissé espérer les fans de Charlotte, les Hornets n’ont jamais trouvé la solution pour repasser devant. Walker a finalement manqué le tir de la gagne sur l’action de la dernière chance (90-87).
Le joueur : Jaylen Brown a su oublier
Si Shane Larkin, peu utilisé jusque-là, a parfaitement répondu présent en l’absence d’Irving (16 points en 17’21), l’homme qui a propulsé les Celtics vers la victoire dans les dernières minutes s’appelle Jaylen Brown. Ce que l’ancien de l’université de California a accompli en fin de match est d’autant plus étonnant vu la soirée qu’il avait connue jusque-là : 1 sur 10 au tir. Mais Brown a su oublier cette statistique pour mieux s’exprimer dans un dernier quart-temps qu’il a été le seul à disputer en intégralité. Résultat, il a réalisé une interception importante puis a marqué le panier qui a remis Boston devant sur un «coast to coast» qui a laissé la défense des Hornets sur place. Il termine ces douze minutes avec 7 points (sur 10 au total), 2 rebonds et 1 interception. Et son activité a été en évidence toute la soirée avec ses 13 rebonds. «A chaque fois qu’un joueur important disparaît, ça nous demande un peu de temps pour nous adapter mais on trouve des solutions pour gagner», a-t-il apprécié après la partie.
15
Lors de leurs trois derniers matches, les Charlotte Hornets ont marqué en moyenne 15 points dans le dernier quart-temps : 15 contre Minnesota, 19 contre New York et 11 contre Boston.