Dallas donne une douche froide aux Bucks

Après quatre succès consécutifs suite à l’arrivée d’Eric Bledsoe, les Bucks tombent dans les grandes largeurs (111-79) à Dallas, alors que les Mavericks affichent pourtant le pire bilan de NBA. Mais Wesley Matthews (22 points à 6/8 de loin, 8 passes) a enfin rebondi et la troupe de Jason Kidd n’a jamais trouvé de solutions offensives.

Car après un début de match où Giannis Antetokounmpo provoque les fautes, Dallas va profiter de la sortie du « Greek Freak » en fin de quart-temps pour passer un 14-3 et prendre le contrôle du match. Rick Carlisle joue avec trois meneurs et le trio J.J. Barea – Devin Harris – Yogi Ferrell étire la défense des Bucks jusqu’à l’épuisement. Beaucoup trop agressifs sur le Porto-Ricain, les hommes du Wisconsin l’envoient sur la ligne à répétition et se retrouvent à plus de dix points.

Le retour de l’ailier ne change pas la dynamique de la rencontre. Les Mavericks sont motivés pendant que les Bucks font bouger la balle sans arriver à créer de décalages. Les tirs sont difficiles et contestés, Milwaukee n’a quasiment aucun jeu rapide à se mettre sous la dent et il y a toujours 14 points d’écart (75-61) à 3 minutes de la fin du 3e quart-temps.

Giannis Antetokounmpo sort pour se reposer et, comme au premier quart-temps, Dallas en profite immédiatement. Wesley Matthews est chaud avec 12 points dans ce quart-temps et l’écart dépasse les vingt points (82-61).

« La balle était juste figée », pestait Jason Kidd. « Elle collait aux doigts et on avait peur de la donner à un coéquipier. »

Incapable de trouver un semblant de rythme offensif dans ce match, les Bucks n’ont pu compter que sur Giannis Antetokounmpo et Khris Middleton pour alimenter la marquer. Leurs coéquipiers affichent ainsi un dramatique 12/42 au tir. De quoi permettre aux Mavericks, particulièrement adroits de loin, de mettre fin à une série de quatre revers consécutifs.