Philadephie a mis fin à une série de vingt-trois défaites de suite à l'extérieur en s'imposant jeudi à New Orleans face aux Pelicans d'un Anthony Davis au sommet de la frustration (99-88).
Les Pelicans ont gagné plus de matches cette saison que les Sixers, sept contre cinq. Mais ce n'était pas perceptible jeudi. Ni dans le jeu, avec un dernier quart-temps maîtrisé par Philadelphie (28-19) derrière un excellent Ersan Ilyasova (23 points, 8 rebonds, 4 passes), ni dans les mots des uns et des autres.
D'un côté, le coach des Sixers a remis en perspective ce succès qui met fin à une série record pour la franchise de vingt-trois défaites de suite à l'extérieur débutée à Detroit le... 27 janvier dernier ! «C'était une tendance de fond, il ne manquait qu'une victoire pour la faire apparaître», a estimé Brett Brown, qui a encore très peu utilisé le jeune Français Timothé Luwawu-Cabarrot (0/2 aux tirs et 2 fautes en 3 minutes).
Alexis Ajinca (8 points à 4/6, 4 rebonds et 4 fautes en 14 minutes) était titulaire pour New Orleans en début de match. Mais il ne l'était plus en seconde mi-temps et a moins joué que l'autre pivot, le Turc Omer Asik (8 point et 9 rebonds en 20 minutes).
De l'autre, Alvin Gentry a été fatalement interrogé sur sa crainte de perdre son emploi. Le coach des Pelicans n'était pas aidé pour autant puisque Jrue Holiday, l'homme qui avait relancé la machine courant novembre, était encore absent (doigt de pied). Mais Anthony Davis n'a cure des excuses. Questionné sur sa frustration, pour savoir si elle atteignait un niveau inédit, le meilleur marqueur de la NBA a lâché, les dents serrées, un «oui» qui en dit plus long que bien des phrases.