yohann sangaré: « Jamais oublier d’où l’on vient »

Ambassadeur de l’association caritative « Giving back », Yohann Sangaré joint l’utile à l’agréable en vacances. Avec le basket comme plaisir et la prochaine saison en ligne de mire.

On peut être international, sportif de haut niveau depuis des années et avoir un regard aiguisé sur le monde, ses déséquilibres, ses diversités. Yohann Sangaré est l’un des ambassadeurs de l’association « Giving back » et avec ses amis, il effectue une tournée chaque été tout en regardant de près la concrétisation de l’argent récolté. De retour à l’entraînement, le Choralien revient sur ses vacances « actives ».

Parlez-nous de votre tournée en Afrique…

Nous étions une dizaine de pros dont Pape (Amagou), Arthur (Bouedo) pour qui c’était une première, Georgi Joseph (Asvel)… Nous avons joué au Burkina contre le Paludisme, au Mali (son pays d’origine) pour la paix et au Sénégal pour notre orphelinat de 300 enfants… On vérifie ainsi que les fonds sont bien utilisés. Et ils le sont. Cela fait 10 ans que je fais cela. Cela permet aussi de relativiser durant la saison…

La devise de l’association, « n’oublie jamais d’où tu viens» prend tout son sens, non ?

J’ai eu la chance que l’on m’aide, c’est normal de rendre. Au Mali cet été, on a aussi fait une détection avec une centaine de gamins, ils jouaient pieds nus ou en tongs, si vite qu’on l’avait à peine remarqué !

Vous n’avez donc pas coupé avec le basket ?

Quinze jours seulement. Lorsque tu fais ça tout le temps, ça te manque vite (rires). Le basket, c’est le plaisir, après un séjour en Martinique, j’ai rejoué à Paris, à Cergy, avec Amara Sy notamment. Et j’ai repris l’entraînement avec Frédéric Brouillaud plus tôt pour le cardio.

Comment se passe la reprise ?

On a pas mal d’avance par rapport à l’an dernier où tout le monde arrivait. Nous les « anciens », on fait le max pour intégrer les nouveaux et la reconduction de Ryan Reid est aussi un plus pour les US. Fréd insiste beaucoup sur les détails pour préparer l’arrivée du coach (Pavicevic) et on en parle aussi aux nouveaux pour éviter la surprise (rires). Les jeunes US sont prêts à se donner à fond, ils ne trichent pas, c’est déjà un signe positif.

Le staff s’est élargi, est-ce un bien pour les joueurs ?

Perso, j’ai travaillé avec Pierre Grall à l’Asvel et avec Bertrand Gineys au Havre… C’est lui d’ailleurs qui m’a conseillé de signer à Roanne lorsque je suis parti d’Orléans ! Plus il y a de staff, plus tu rentres dans les détails donc c’est bien. Cela se fait beaucoup aux Etats-Unis et ailleurs.

Quel est votre objectif pour cette saison ?

Faire mieux que la précédente !

Renseignements sur l’association Giving back : http://givingbackcharity.com