Au cours d'un entretien accordé au Times-Picayune Shaquille O'Neal, l'ancien intérieur légendaire d'Orlando, des Lakers, de Miami, de Phoenix, de Cleveland et de Boston, est revenu sans concessions sur une carrière qu'il aurait aimé quelque peu différente.
« Shaq » est un brin mélancolique. Interviewé par le Times-Picayune, Shaquille O’Neal (42 ans) a eu l’occasion de revenir sur sa riche carrière de joueur. Malgré ses quatre bagues de champions NBA (en 2000, 2001 et 2002 avec les Lakers, en 2006 avec le Miami Heat), et son statut de légende vivante du côté du Staples Center où son numéro34 a été retiré, ce dernier reconnait toutefois nourrir certains regrets. « La chose qui me hante le plus est d’avoir manqué 250 matchs. Notamment quand je compilais de gros chiffres, a-t-il déclaré. Actuellement, je suis sixième sur la liste des meilleurs marqueurs de l’histoire (28 596 points). Disons que si j’en avais manqué juste la moitié, cela m’aurait fait 3 000 points de plus. Cela m’aurait mis en troisième ou seconde position. J’ai manqué 10 000 lancers-francs. Si je n’en avais manqué que 7 000, cela m’aurait fait 3 000 points de plus. Je pourrais être numéro deux aujourd’hui, c’est la seule chose qui me hante. »
« Fils, continue comme ça et tu seras un jour au Hall of Fame »
D’ici trois ans, le premier choix de la draft 1992 pourra également prétendre entrer au Hall of Fame. Chose qui ne devrait vraisemblablement pas lui être refusée. « Cela a toujours été une habitude chez moi de ne pas penser aux choses avant qu’elles arrivent, a tenté de relativiser Big Cactus. Mon seul regret est que la personne qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui (ndlr : son beau-père) ne pourra pas assister à cela. Quand j’étais petit, c’est lui qui m’a dit que je devais avoir le « sky hook » comme Kareem Abdul-Jabbar. Il me disait de ne pas faire n’importe quoi lorsque je contrais un tir mais de renvoyer le ballon vers un coéquipier comme Bill Russell, ou encore que je devais dominer comme Wilt Chamberlain pour être craint. Puis, quand je suis devenu bon, il m’a dit : ‘‘ Fils, continue comme ça et tu seras un jour au Hall of Fame. ’’ »