LA FINALE : CSKA MOSCOU vs OLYMPIACOS PIRAEUS
Les cinq Majeurs sont plus conformes à la situation. Cela promet de l’intensité. La 1ére période va montrer que les deux stratèges de coaches veulent tout verrouiller. A la fin du temps règlementaire, nous avons un petit score : 10 à 7. Les 2 meilleurs marqueurs (Vassilis SPANOULIS et Nenad KRSTIC) de chaque côté ont mis que 3 points.
Le round d’observation fini, les choses sérieuses peuvent commencer. Les 2 joueurs Grecs de l’Olympiacos sonnent la révolte. Vassilis SPANOULIS est dans tous les bons coups et continue à marquer (9 points). Son acolyte, Kostas PAPA NIKOLAOU assume ces responsabilités (9 points à 100%) et il tente en même temps de limiter l’impact du MVP de l’Euroligue, Andrei KIRILENKO. Malheureusement, ils ne sont que 2 à s’accrocher. Ils ont marqué à eux deux, 18 des 20 points de l’Olympiacos en 1ére mi-temps.
Ce n’est pas la même chose du côté du CSKA, même si Milos TEODOSIC a pris chaud sur 3 attaques successives. Il a donné un vrai récital de tout l’étendue de son talent en alignant trois missiles à 3-point d’affilés en moins de 2 minutes. Il reçoit le soutien d’Andrei KIRILENKO (6 points, 5 rebonds, 3 interceptions), de Darjus LAVRINOVIC (5 points) et de Nenad KRSTIC (5 points). Le score du 2éme quart-temps est sans appel : 24 à 13. Les 2 équipes regagnent les vestiaires sous le score de 53 à 40 pour le CSKA.
Le coach de l’Olympiacos tente le tout pour le tout. Il fait sortir ces titulaires, et envoie le banc en opération commando. Pari réussi ! On assiste à une incroyable remontée. Les Grecs gagnent enfin un quart-temps : 20 à 19. Le match est en train de basculer, malgré l’avance du CSKA (+ 13) et du score : 53 à 40 à la fin du 3éme.
La dernière période est digne d’un film d’Hitchcock, on va assister à une remontée fantastique de l’Olympiacos pour revenir dans le match. Les Grecs vont remonter les 13 points et se donner la chance d’exister. Milos TEODOSIC obtient les deux lancer-francs pour enlever les dernières illusions des fans Grecs. Mais son loupé va cristalliser les peines qu’a eu le CSKA de plier le match. Suffisance ou inconscience ? Personne ne pourra le dire. Une chose est sûre, la balle dans les mains de Vassilis SPANOULIS n’est pas une bonne chose pour tous les fans Russes. Quelques secondes plus tard, cela se confirme. Sur un changement de direction dont il a le secret, Vassilis perfore la défense du CSKA et se retrouve au cœur de la raquette. Le MVP et Meilleur défenseur de la saison en Euroligue, Andrei KIRILENKO réagit automatiquement et vient en aide pour contrer cet intrus.
L’expérimenté Vassilis SPANOULIS, ayant anticipé cette réaction, assène une passe laser à Georgios PRINTEZIS qui se trouve en ligne de fond. Sans aucune hésitation, Georgios PRINTEZIS, héroïque et décisif tout le long de cette 4éme période, envoie un flotteur (un tir flottant à la Parker ou Navarro) à 0,7 seconds de la fin. Le temps semble s’arrêter, avant que ce flotteur vient transpercer le panier du CSKA.
Nothing but the net ! (Rien d’autre que le filet). Coup de tonnerre et délivrance dans la salle. D’un côté toute la délégation moscovite est frappée par la stupéfaction, de l’autre l’explosion de joie du kop Grecs. OLYMPIACOS est le nouveau Champion ! Tout le monde est groggy ! Les joueurs Grecs se jettent dans les tribunes devant leurs fans pour laisser éclater toutes les tensions et vivre pleinement cette libération. Vassilis SPANOULIS pleure de joie et il est nommé MVP. Ce qui suit est indescriptible ! Cela doit être vécu. SEE YOU IN LONDON !
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