NM1: Michael Mokongo cartonne avec Monaco

Monaco écarte Rueil avec un Michael Mokongo en feu. Le PG centrafricain a porté l'équipe de la principauté avec 18 points dont 7/14 aux tirs, 4/5 aux lancers francs, 4 rebonds, 5 passes décisives, une interception et 15 d'évaluation globale en 33 minutes de jeu. L'ancien champion de Chypre a été bien secondé par l'ailier nigérian Derrick Obasohan, auteur de 17 points et 6 rebonds.

AS Monaco 78 – 68 Rueil AC

20-13 ; 13-17 ; 17-15 ; 18-13

Un match mené de bout en bout par les Monégasques : Rueil est resté au contact pendant toute la première mi-temps (33-30), avant que la Roca Team ne passe la seconde, asphyxiant son adversaire en défense, et grâce à un effectif bien plus complet. Avec cette cinquième victoire de rang, Monaco semble avoir mis la machine à gagner en marche, et devrait rapidement grimper les échelons du championnat grâce à une suite de calendrier abordable. Rueil de son côté, doit se remobiliser rapidement : les prochains matches sont à sa portée, pour tenter de sortir du ventre mou du classement.

Monaco a dominé au rebond (44 à 23), et fait jouer la machine à stats (92 à 56 d'évaluation), mais perd trop de ballons (19). Le secteur intérieur a comme de coutume été dominant : Milutin Aleksic (intérieur, SRB) fait un match complet avec 11 points à 56 %, 8 rebonds, 6 passes et 3 interceptions ; le géant Jonathan Tornato (pivot, FRA) fait péter le double-double (12 points à 60 %, 10 rebonds en 28 minutes), mais perd six balles. À l'extérieur, les stars Derrick Obasohan (ailier nigérian) et  Mickaël Mokongo (meneur centrafricain) assurent le scoring avec respectivement 17 points et 6 rebonds (50 % de loin), et 18 points, 4 rebonds et 5 passes. Rueil est resté au contact grâce à une bonne défense (11 interceptions pour 20 points), mais n'était pas au niveau en attaque (10 passes, 18 % à trois points). La bonne nouvelle, c'est que le banc s'est impliqué (31 points), à l'image de Moïse Diamé (pivot, SEN) – 14 points à 64 %, 4 rebonds – et de Dominique Gentil (arrière, FRA) – 11 points à 56 %, 3 rebonds, 2 interceptions.

Bordeaux perd son invincibilité et Destin Damachoua n'était pas dans son grand jour. Le meneur centrafricain termine la rencontre avec 8 points et 7 rebonds en 34 minutes.

Étoile de Charleville-Mézières 74 – 72 JSA Bordeaux

22-26 ; 18-16 ; 17-17 ; 17-13

À force de jouer avec le feu (quatre victoires avec trois points d'écart, ou moins), Bordeaux a fini par se brûler. Les hommes du Président avaient pourtant dominé leur sujet : 37-30 à 15 minutes, 55-42 à 20, mais sans jamais tuer le match, Charleville revenant inlassablement à deux points d'écart. Et à une minute de la fin, ce qui devait finir par arriva : l'Étoile passe devant, de deux points. Ça suffit. Espérons que cette défaite suscite une réaction chez les Bordelais, afin qu'ils apprennent à tuer un match quand il faut. Charleville équilibre son bilan avant un déplacement compliqué à Quimper.

Charleville a brillé par son agressivité en défense (14 interceptions pour 21 points) comme en attaque (23 fautes provoquées), qui lui a permis de toujours resté dans le match ; l'adresse à trois-points et aux lancers, en revanche, est à revoir (22 % et 48 %). Le Slovaque Justin Sedlak (pivot) sort nettement du lot avec 17 points à 89 %. La décision de Cédric Heitz d'associer les deux meneurs français Moustapha Diallo et Fabien Calvez s'est avérée fructueuse : le premier finit avec 16 points sans rater un panier à deux points (1/7 à trois points cependant), tandis que le second met 15 points à 36 %, 3 passes et 3 interceptions. Bordeaux perd malgré sa domination au rebond (40 à 26), annulée par de trop nombreuses pertes de balles (25) : John Ford (pivot, USA) surnage avec 19 points à 100 %, 7 rebonds et 4 passes, accompagné de Martin Le Pellec (ailier, FRA) avec 10 points, 9 rebonds, 3 passes et 3 interceptions et d'Issife Soumahoro (arrière, FRA-CIV) en sortie de banc, avec 16 points (67 % longue distance), 3 rebonds et 2 contres.