NBA: Miami Heat démarre fort contre Boston Celtics

En 2006, dans un contexte similaire Miami avait pris une gifle monumentale (-42). Cette année ils n’ont pas fait la même erreur avec une victoire 120 à 107 sur les Boston Celtics.

Tous les yeux étaient rivés sur les grands débuts de Ray Allen sous les couleurs du Heat. Si beaucoup de belles accolades auront été échangées, Kevin Garnett, lui, aura été égal à lui même, en ignorant tout simplement son ancien équipier. Malgré l’émotion, Ray Ray s’est rappelé au bon souvenir des Celtics, avec 19 points à 5 sur 7 au tir en 31 minutes en sortie de banc.

Ray Allen, au bon souvenir de Boston

La première mi temps se joue sur un rythme élevé. Miami prend les devants derrière une adresse insolente et retourne aux vestiaires avec huit points d’avance (62-54). Côté Boston, Paul Pierce (23 points, 5 rebonds, 5 passes) se montre à son avantage tout comme  Brandon Bass, très actif dans la raquette (15 points, 11 rebonds dont 6 offensifs).

La deuxième mi-temps verra Miami prendre ses distances grâce à son Big Three et à un rythme effréné qui finira par épuiser son adversaire. Sur la lancée de la saison dernière, l’entente entre Dwyane Wade (29 points et 4 passes), LeBron James (26 points et 10 rebonds) et Chris Bosh (19 points et 10 rebonds) fait des ravages. Derrière un Leandro Barbosa chaud bouillant dans le dernier quart temps (16 points à 6 sur 8), Boston viendra titiller un Miami orphelin de James, souffrant de crampes.

Si ce n’est que le premier match de la saison régulière pour les deux favoris de la conférence Est, on peut toutefois entrevoir certains enseignements.

Le système sans positions d’Erik Spoelstra permet au Heat de jouer avec beaucoup d’espaces. Espaces pour les créateurs que sont James et Wade, espaces pour les post ups et positions ultra ouvertes pour leur myriade de shooteurs. Spoelstra avait annoncé vouloir jouer à un rythme élevé. On a pu voir pendant trois quart temps le rouleau-compresseur que cela représente. Seule inconnue, est-ce que Miami pourra tenir cette cadence sur 82 matchs ? Enfin, James et Wade ont dégagé une sérénité et une maturité débouchant sur une lecture du jeu des plus efficaces. Bref, cette version 2012-2013 du Heat fait peur. Et nous n’avons pas encore abordé la profondeur, nouvelle, de leur banc qui leur permet d’évoluer sans LeBron ou Wade pendant plusieurs minutes, avec Allen et Lewis comme première menaces offensives.

Les Boston Celtics, quant à eux, ne sont pas prêts. Leur défense est en chantier. L’exécution des rotations défensives a été catastrophique. Leur attaque, et leurs recrues (Jason Terry et Courtney Lee), se cherchent derrière un Rajon Rondo qui se doit d’être aggressif. S’il a été énorme, statistiquement parlant, avec 20 points, 13 passes décisives et 7 rebonds, il se doit d’être beaucoup plus agressif et de se comporter comme le vrai leader de cette équipe de Boston.

Rien d’alarmant cependant, il reste 81 matchs avant les playoffs.

Statistiques :

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