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Episode 1: Un regard sur le Basket-ball Centrafricain, la formation des jeunes

Publié par News Basket Bêafrika sur 30 Mai 2012, 07:34am

Catégories : #AFRIQUE

Romain SATO avec l'équipe nationale Afro Basket Egypte 2003

 

Depuis des décennies, la République Centrafricaine ne cesse de produire un nombre incalculable de perle rare au coeur du continent Africain avec peu de moyens. Pendant les années 70 et 80, ce pays a marqué le monde entier a travers le Basket-ball qui est sans doute le Sport Roi de tous les Centrafricains.

 

 

Revenons un peu en arrière, la République Centrafricaine a été sacré champion d'Afrique en 1974 avec la génération du Capitaine Jean Bengue, Gaston Gambor, Martin Ngoko ect...sans oublier le feu François Pehoua, président de la Fédération Centrafricaine de Basket-ball à l'époque et aussi considéré par tout un peuple comme le mentor incontestable de ce Sport Roi au pays des Fauves de Bas-Oubangui. Faut-il le rappeler encore, aucun joueur de cette génération n'a été formé à l'étranger, cela démontre clairement la richesse de la formation en Basket-ball dans ce pays enclavé.

 

Cette génération de 74 a pris part au Championnat du monde à Porto-Rico en allant défié les grandes nations du Basket-ball telles que l'URSS (Russie), Mexique, Argentine, Tchechoslovaquie, Philippines et elle termine à la 14ème place. Ces énormes exploits vont pousser toute une autre génération, tout une nation, tout un peuple a se mobiliser en vue de préparer le futur.

 

Mais quel futur?


Après la génération de 1974, la République Centrafricaine a travers son école de formation produit une nouvelle génération, celle de 1987 sacré champion d'Afrique face à l'Egypte en terre Tunisienne. L'engouement est énorme car cette nouvelle génération de Fred Goporo, Anicet Lavodrama, Eugene Pehoua-Pelema pour ne citer que ceux-là car la liste est longue viennent de réaliser le même exploit que leurs aînés de 74. La République Centrafricaine est alors au sommet du continent Africain avec deux générations des joueurs formés localement. En 1988, l'équipe nationale Centrafricaine appelé "LES FAUVES DE BAS-OUBANGUI" participent ainsi aux Jeux Olympiques de Séoul en Corée du Sud avec un des meilleurs duo dans l'histoire de Basket-ball Africain, le meneur Fred Goporo et le pivot Anicet Lavodrama explosent les statistiques. Les "FAUVES" ont rencontré les nations suivantes: La Yougoslavie, l'URSS, la Corée, l'Australie et l'Egypte en match de classement.

 

D'autres générations ont succédées à celle de 74 et 87 à un moment où le Basket-ball a pris une autre dimension sur le plan marketing et que les victoires coûtent de plus en plus chères, c'est à dire "qui veut la fin, veut les moyens".

 

Une Exception?


Malgré des moyens insuffisants, la formation des futurs générations restent la principale priorité, c'est ainsi que les générations Maurice Beyina, Mageot, Ngongba, Bengue JJ, Bengue Fred, Doubro, Penderemo, le feu Christian Malbangar (Cooper), Romain SATO, Guy Saragba, Hassane Abdoul, le feu Stéphane Larma, Lionel Bomayako ect... ont fait leur arrivée au sein de l'équipe nationale sans parvenir a remporter le titre continental. Est-ce une malédiction pour cette génération? Est-ce du gâchis? Les réponses d'ici quelques jours dans l'épisode 2.

 

 

"Pendant les années 80, nous avions organisé un match amical cadet au cours duquel de nombreux de nos joueurs (Kezza crepin, Laguerre , les Pendeoro, Cooper, Beyina, les Bengue, Manute, Lavodrama Maixent et j'en passe) ont joué devant Pierre Dao à l'époque DTN Francais. Les 2 équipes étaient coachés par Aubin Goporo et moi-même (Eugene Pehoua-Pelema), Dao était éblui par le haut niveau de cette génération. Il nous avait dit a Aubin et moi que même en France, leurs cadets n'avaient pas ce niveau". a déclaré Eugene Pehoua-Pelema, ancien international Centrafricain et DTN.

 

A propos de la star de Basket-ball Centrafricain évoluant actuellement au Panathinaikos, Eugene Pehoua-Pelema a déclaré: "Romain SATO, je l'ai découvert en 1995 et je l'ai perfectionné. En l'amenant aux USA c'etait pour lui permettre de se hisser au plus haut niveau".

 

Le résultat à ce jour est incontestable, Romain SATO a tout rafler, titre individuel comme collectif partout il est passé. Il a laissé ses empruntes dans toutes les équipes qui l'avait signé. Pour d'autres joueurs Centrafricains qui font actuellement le beau jour de leurs clubs dont leurs noms n'ont pas été mentionnés ici, le résultat est aussi à la hauteur de cette formation de base. Cela montre à nouveau que la République Centrafricaine regorge plein de talents, il suffit de mettre les moyens matériels et financiers au service de la formation pour redinamiser ce sport roi.

 

 

Le prochain épisode, dans quelques jours......

 

 

 

Cyrille NGARIO

 

Head of News Basket Bêafrika

 

 

 

 

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